Données suisses sur les valeurs nutritives : le nouvel ouvrage de référence; Que mange-t-on en Suisse ?

Berne, 18.12.2003 - Désormais, la Suisse dispose de ses propres données sur les valeurs nutritives. Disponible sur cédérom, elles serviront d’ouvrage de référence pour les nutritionnistes et l’industrie ainsi que dans les domaines tels que l’alimentaire, la médecine, la recherche ou la prévention. Une collecte de données propres à la Suisse était nécessaire dans la mesure où de nombreux produits alimentaires sont disponibles dans d’autres pays soit sous une autre forme, soit sous une autre appellation ou ne sont pas disponibles du tout.

Le régime spécial pour la charcuterie suisse…
Sur mandat de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a effectué la première collecte de données suisses des valeurs nutritives. Pour ce faire, elle a obtenu le concours de nombreuses entreprises de l’industrie alimentaire, d’instituts de recherche agronomique et d’autres parraineurs. Sur les quelque 10 000 denrées alimentaires vendues en Suisse, les tables suisses sur les valeurs nutritives reprennent environ 900 produits nationaux représentatifs de la consommation. Ils ont été retenus sur la base de statistiques de consommation, d’enquêtes alimentaires ainsi que de particularismes locaux. Pour chaque aliment, ces tables donnent la teneur énergétique ainsi qu'en eau, protéines, graisses, cholestérol, glucides, vitamines et en sels minéraux. Elles constituent le premier ouvrage de référence sur la valeur nutritive des aliments consommés en Suisse. La compilation des données a montré que la composition des produits laitiers, du pain et de la charcuterie constitue l’exception helvétique dans l’alimentaire.

Les besoins individuels…
A qui sont destinées ces données ? Outre la recherche et l’industrie alimentaires (pour l’étiquetage), elles intéressent particulièrement les nutritionnistes, qui ont besoin de données exactes et actuelles. Ces nouvelles données seront donc utiles aux patients ayant des plans alimentaires spécifiques : les diabétiques, p. ex., doivent connaître la teneur exacte en glucides (amidon, sucre). Les personnes souffrant d’une forte surcharge pondérale sont soucieuses de connaître la valeur énergétique d’un produit, tandis que les femmes présentant des risques d’ostéoporose sont intéressées en premier lieu par la teneur en calcium et en vitamine D. En outre, la composition de certains produits présente un intérêt si, en raison d’un journal alimentaire ou d’une enquête sur la consommation alimentaire, on doit relever la consommation de certains nutriments pour une personne ou pour un groupe.

Des exigences de qualité élevées...
La qualité des données est de plus en plus importante. Et c’est un des points forts des tables de données suisse : ce nouvel instrument facilite bon nombre d’applications et en propose de nouvelles, auparavant impossibles. Pour la première fois, on dispose de données nutritionnelles qui pourront être complétées par la suite de manière ciblée.

Les objectifs primordiaux…
Depuis quelques années, on connaît de mieux en mieux les corrélations entre alimentation et santé. Cela permet de comprendre avec plus de précision les besoins et l’état nutritionnel de la population ainsi que de ses différents groupes et d’en suivre l’évolution. Grâce aux premières données propres à la Suisse, on dispose d’informations qui serviront à appuyer et à contrôler diverses mesures relevant du domaine de la santé publique.

Commande du cédérom à:
Association suisse pour l’alimentation ASA, CP 361, 3052 Zollikofen, Tel. 031 919 13 06,                             Fax 031 91913 14, Mail: shop@sve.org; www.sve.org


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