Amélioration qualitative de la statistique des accidents de la circulation routière

Berne, 14.04.2010 - En Suisse, la statistique des accidents de la circulation routière devra à l’avenir fournir plus d’informations sur les causes de ces derniers. Grâce à un nouveau registre des accidents, les données policières pourront dès 2011 être associées à d’autres facteurs susceptibles d’affecter le trafic routier. C’est ce qu’a décidé aujourd’hui le Conseil fédéral dans le cadre d’une ordonnance. Il sera ainsi possible de prendre des mesures ciblées et de limiter les accidents.

L’Office fédéral de la statistique (OFS) a jusqu’ici géré les données relatives aux accidents de la circulation routière. Ce mercredi, le Conseil fédéral a adopté l’ordonnance sur le registre des accidents de la route (ORAR), créant ainsi la base légale nécessaire permettant à l’Office fédéral des routes (OFROU) de prendre le relais dès 2011.

Il sera ainsi possible d’associer les données relatives aux accidents à d’autres registres de l’OFROU, notamment à celui des mesures administratives (ADMAS), des autorisations de conduire (FABER), des véhicules et des détenteurs de véhicules (MOFIS) et enfin au système d’information pour la gestion des routes et du trafic (MISTRA). L’accès à ces données ne permettra pas d’identifier les personnes impliquées.

Cette combinaison de données donnera la possibilité de quantifier l’influence du comportement humain sur le déroulement de l’accident, l’implication du type de véhicule et le rôle de l’infrastructure routière. Cela signifie que l’on pourra par exemple déterminer si les véhicules équipés de moteurs plus puissants sont plus fréquemment impliqués que d’autres dans les accidents, si les conducteurs qui ont déjà dû rendre leur permis une fois sont en moyenne plus enclins à causer des accidents ou si la fréquence des accidents est plus élevée sur un certain revêtement de chaussée que sur d’autres.

Pour conclure, ces données donneront les moyens à l’OFROU d’arrêter des mesures efficaces et ciblées et de limiter à l’avenir les accidents.

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