Prestations 2015 du Service de transport aérien de la Confédération

Berne, 04.05.2016 - Le Conseil fédéral, lors de sa séance du 4 mai 2016, a pris connaissance du bilan des prestations 2015 du Service de transport aérien de la Confédération (STAC). L’an dernier, le STAC a comptabilisé 1070 heures de vol au service du Conseil fédéral et des différents départements.

En 2015, le STAC a comptabilisé 1070 heures de vol, dont 680 au service du Conseil fédéral et le reste pour le compte des différents départements. En ce qui concerne les avions, sur un total de 852 heures de vol, 837 ont été réalisées avec les propres aéronefs du service et 16 heures avec des appareils loués. Sur ces 852 heures, la part consacrée au Conseil fédéral s’élève à 492 heures et celle des départements à 360. Quant aux hélicoptères, ils ont volé 218 heures, dont 188 pour le Conseil fédéral. Les activités du STAC se déroulent conformément à l’ordonnance du 24 juin 2009 concernant le service de transport aérien de la Confédération (O-STAC ; RS 172.010.331)

Vols sur mandat de la Confédération

Le STAC est une formation militaire des Forces aériennes qui effectue des vols sur mandat du gouvernement, des départements, de l’Assemblée fédérale, de la Chancellerie fédérale, des tribunaux fédéraux et de l’Armée suisse. Pour garantir une disponibilité à court terme 365 jours par an, le STAC engage ses propres avions et hélicoptères et, le cas échéant, des avions de location si tous ses appareils sont occupés, si ses capacités sont débordées ou si l’autonomie de ses appareils est insuffisante pour parcourir la distance requise.

Les coûts annuels du STAC s’élèvent à près de 7,5 millions de francs. Standards de sécurité élevés, possibilités d’engagement dans des régions en crise, disponibilité à court terme et respect des délais fixes des délégations, à savoir des prestations dont la couverture n’est pas toujours garantie par les vols de ligne, sont autant d’avantages offerts par le STAC, sans oublier l’effet représentatif, la protection de l’information et la discrétion diplomatique. Ainsi, les prestations du STAC servent directement les intérêts de la Suisse, et les coûts d’un vol du STAC ne peuvent donc pas être comparés avec ceux d’un vol de ligne.

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