Prestations du Service de transport aérien de la Confédération en 2020

Berne, 12.05.2021 - Lors de sa séance du 12 mai 2021, le Conseil fédéral a été renseigné sur les prestations fournies en 2020 par le Service de transport aérien de la Confédération (STAC) en sa faveur et pour les départements. Dans l’ensemble, le STAC a effectué 463 heures de vol contre 680 en 2019. Ce recul est dû pour une bonne part à la pandémie de COVID-19.

En 2020, le Conseil fédéral et les départements ont effectué, dans l’ensemble, 463 heures de vol à bord des avions et des hélicoptères du STAC, dont 185 pour le Conseil fédéral uniquement. Concernant la flotte des avions, elle totalise 382 heures et il n’a pas été nécessaire de louer d’autres appareils. Quant aux hélicoptères, la somme des heures se monte à 81. Globalement, cela représente un recul des prestations du STAC. Ce recul est dû à la pandémie de COVID-19 qui a réduit l’activité aérienne au niveau mondial et qui a forcé à annuler des visites prévues à l’étranger. Les activités de vol et le degré d’occupation pour 2020 ne sont donc pas comparables à celles des années précédentes.

Vols pour le compte de la Confédération

Les prestations du STAC sont régies par l’ordonnance du 24 juin 2009 concernant le service de transport aérien de la Confédération (O-STAC). Le STAC est une formation militaire des Forces aériennes qui effectue des vols pour le compte du gouvernement, des départements, de l’Assemblée fédérale, de la Chancellerie fédérale, des tribunaux fédéraux et de notre armée. Sa caractéristique essentielle est sa disponibilité à très court terme tout le long de l’année, raison pour laquelle il dispose de sa propre flotte d’avions et d’hélicoptères. Toutefois, si ses appareils ne sont pas disponibles en raison d’une utilisation ou d’une maintenance planifiée, s’ils ne peuvent effectuer les vols en raison de leur rayon d’action insuffisant ou si les capacités viennent à manquer, le STAC peut louer d’autres moyens de transport aérien ou recourir aux services de prestataires externes. À ce sujet, relevons que le nombre des heures de location a sensiblement diminué, notamment en 2020, depuis que le Conseil fédéral, en révisant l’O-STAC, a pris des mesures en 2019 pour optimiser davantage le degré d’occupation du STAC en ce qui concerne les vols de VIP. La pandémie de COVID-19 a aussi joué un rôle dans cette tendance baissière.

Les avantages à recourir aux services du STAC résident dans le fait que celui-ci est soumis à des normes de sécurité particulièrement strictes, dans la possibilité d’effectuer des engagements dans des régions en crise, dans sa grande disponibilité, ainsi que dans le respect des délais fixés pour les délégations, ce que les vols de ligne ne peuvent parfois pas garantir. S’ajoutent à cela l’effet de représentation tel qu’il est souhaité, la protection des informations et la discrétion qui est de mise lors des voyages diplomatiques à l’étranger. Les prestations du STAC servent dès lors directement les intérêts de la Suisse. Le coût d’un tel vol n’est donc pas comparable à celui effectué à bord d’un avion de ligne. Sachant aussi que les pilotes doivent justifier d’un nombre minimum d’heures de vol par année pour garder leur licence, celles qu’ils effectuent pour le STAC leur évite de devoir faire des vols d’entraînement sans passagers. Des prescriptions semblables s’appliquent également aux aéronefs engagés.


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