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Résultat de la consultation sur l'imposition des participations de collaborateurs


COMMUNIQUE DE PRESSE

Résultat de la consultation sur l'imposition des participations de
collaborateurs

28 jan 2004 (DFF) La nécessité de trouver rapidement une solution
législative au problème de l'imposition des options de collaborateurs est
clairement ressortie de la consultation. La majorité des personnes
consultées est favorable à une imposition au moment de l'exercice. Par
ailleurs, la proposition d'exonérer 50 pour cent de la prestation
appréciable en argent au moment de l'exercice de l'option a également
suscité une majorité de réactions favorables; cette proposition émane du
rapport d'un groupe de travail constitué de représentants des cantons, des
sociétés fiduciaires, de l'économie et de l'Administration fédérale des
contributions. Une bonne partie des associations et des entreprises
suggèrent même une exonération de 70 pour cent. Le Conseil fédéral, qui a
pris acte du résultat de cette consultation, a chargé le Département fédéral
des finances (DFF) d'élaborer le message relatif à une loi fédérale sur
l'imposition des participations de collaborateurs.

Il ressort très clairement des réponses à la consultation, renvoyées à la
fin du mois de juin 2003, qu'il est nécessaire de trouver rapidement une
solution législative au problème de l'imposition des participations de
collaborateurs. Cette nécessité est justifiée par le fait que les
différences entre les pratiques fiscales cantonales dans le domaine des
options de collaborateurs bloquées ont entraîné une incertitude juridique.
Selon les personnes consultées, cette incertitude est due également à de
récentes décisions des commissions cantonales de recours et des tribunaux
administratifs.

Une majorité des personnes consultées, issues surtout des cantons, des
associations faîtières de l'économie et des sociétés de conseil se sont
prononcées contre la proposition de Conseil fédéral. Elles préconisent une
imposition au moment de l'exercice de l'option en lieu et place d'une
imposition au moment de l'acquisition irrévocable du droit. Leurs principaux
arguments contre l'imposition au moment de l'acquisition irrévocable du
droit sont les suivants:

- Le moment de l'acquisition irrévocable du droit ne peut pas être déterminé
clairement;

- La charge administrative pour l'employeur est énorme;

- La mise en pratique est extrêmement compliquée pour les autorités
fiscales;

- Les États membres de l'OCDE, à l'exception des Pays-bas et de la Belgique,
appliquent l'imposition au moment de l'exercice.

En revanche, la proposition du Conseil fédéral d'exonérer 50 pour cent des
prestations appréciables en argent au moment de l'exercice des options de
collaborateurs proprement dites bloquées a été acceptée par une majorité des
personnes consultées. Une bonne partie des associations et des entreprises
vont même plus loin et préconisent une exonération de 70 pour cent.

Sur la base des réponses renvoyées, le Conseil fédéral a chargé le DFF
d'élaborer le message relatif à une loi fédérale sur l'imposition des
participations de collaborateurs. La solution qui sera proposée devra
permettre d'empêcher que l'imposition puisse être contournée par le
transfert du domicile à l'étranger.

Quelques précisions terminologiques concernant les options de
collaborateurs:

- Options de collaborateurs proprement dites: en émettant des options de
collaborateurs proprement dites, une entreprise octroie à ses employés le
droit d'acquérir des droits de participation dans l'entreprise elle-même ou
dans une entreprise proche.

- Options de collaborateurs improprement dites: ces options ne contiennent
que des droits d'expectative d'une future rémunération qui dépendra de la
hauteur du gain réalisé ou de l'évolution du cours des actions. De telles
options sont entièrement soumises à l'impôt.

- Options de collaborateurs bloquées: le droit de vendre des actions ne peut
être exercé qu'après une certaine durée (délai de blocage). En outre, même
si elles sont réalisables, les options ne peuvent en général pas être
transmises à des tiers.

- Options négociables: options d'entreprises cotées en Bourse, pouvant être
transférées ou réalisées librement.

Renseignements:
Peter Stebler, Adm. fédérale des contributions, tél.: 031 322 74 07

Département fédéral des finances DFF
Communication
CH-3003 Berne
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