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Négociations bilatérales Suisse - UE concernant la lutte contre la fraude - Séance de travail: lecture détaillée du projet d'accord

COMMUNIQUE DE PRESSE

Négociations bilatérales Suisse - UE concernant la lutte contre la fraude -
Séance de travail: lecture détaillée du projet d'accord

26 nov 2002 (DFF) Au cours d'une séance de travail de deux jours, les
délégations de l'Union européenne (UE) et de la Suisse ont poursuivi les
négociations sur la lutte contre la fraude. Elles ont pris comme base de
départ les points relatifs à l'amélioration de la collaboration déjà abordés
le 18 octobre 2002.

Le neuvième round de négociations a eu lieu les 26 et 27 novembre à Berne
sous la forme d'une séance de travail de deux jours. La lecture article
après article du projet d'accord s'est faite sur la base des différents
points de l'ébauche de projet présentée le 18 octobre 2002, ébauche qui du
point de vue de la Suisse renforce sensiblement la lutte contre tous les
délits importants concernant la fiscalité et les
subventions.(http://www.efd.admin.ch/f/dok/medien/
medienmitteilungen/2002/10/betrugsbek.htm) Les travaux menés actuellement
portent sur l'élaboration d'un projet d'accord complètement rédigé, la phase
en cours laissant momentanément de côté les questions controversées (p. ex.
le principe de la double incrimination) pour se concentrer sur tous les
points où un consensus a pu être obtenu. Les négociations se poursuivront à
une date qui doit encore être fixée.

L'ébauche de solution présentée par la Suisse le 18 octobre 2002

- En plus de la lutte contre l'escroquerie fiscale, il y a lieu d'améliorer
aussi très nettement la lutte contre tous les délits importants concernant
la fiscalité et les subventions.

- Parmi les impôts de consommation, la TVA et l'impôt sur le tabac sont
particulièrement concernés par la lutte contre les délits commis par métier
ou en bandes.

- En cas de délit par métier de cette nature, des mesures coercitives telles
que perquisitions, séquestres d'actes, blocages de comptes ou auditions de
témoins pourraient désormais être prises.

- Pour qu'une infraction soit soumise à l'entraide judiciaire, elle devrait
entraîner une peine privative de liberté de six mois au moins, aussi bien
dans l'Etat requis que dans l'Etat requérant. Ce principe juridique de la
double incrimination doit être maintenu.

- Si les mêmes conditions que pour l'entraide judiciaire sont remplies
(menace de peine de six mois au moins), la Suisse serait également prête à
appliquer des mesures coercitives au niveau de la procédure simplifiée de
l'assistance administrative.

- Afin d'atteindre l'objectif visé par la convention, la Suisse serait prête
à introduire dans son droit national de nouveaux délits pouvant faire
l'objet d'une entraide judiciaire.

Département fédéral des finances DFF
Communication
CH-3003 Berne
http://www.dff.admin.ch