120.73
1 Chapitre 1 Dispositions générales
Chapitre 2 Principes régissant la protection contre les cybe...
Chapitre 3 Organisation et compétences
Chapitre 4 Dispositions finales
Annexe
du 27 mai 2020 (Etat le 1er janvier 2021)
La présente ordonnance règle l’organisation de l’administration fédérale de manière à assurer la protection contre les cyberrisques de même que les tâches et les compétences des différents offices dans le domaine de la cybersécurité.
La présente ordonnance s’applique:
1 RS 172.010.1
2 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 1 de l’O du 25 nov. 2020 sur la transformation numérique et l’informatique, en vigueur depuis le 1er janv. 2021 (RO 2020 5871).
3 RS 172.010.58
Dans la présente ordonnance, on entend par:
1 L’administration fédérale veille à ce que ses organes et ses systèmes présentent une résilience appropriée face aux cyberrisques.
2 Elle collabore avec les cantons, les communes, les milieux économiques et scientifiques, la société et les partenaires internationaux, dans la mesure où cette collaboration est utile à la protection de ses intérêts en matière de sécurité; elle encourage l’échange d’informations.
La stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyberrisques (SNPC) définie par le Conseil fédéral établit le cadre stratégique régissant la prévention et la détection précoce des cyberrisques, ainsi que la réaction et la résilience en cas de cyberincident.
Les mesures de protection contre les cyberrisques sont subdivisées en trois domaines:
Le Conseil fédéral assume les fonctions suivantes:
1 Le Groupe Cyber se compose:
2 Il est présidé par le délégué à la cybersécurité.
3 Il informe les représentants des autres unités administratives actives dans le domaine des cyberrisques sur les points inscrits à l’ordre du jour et peut les inviter à assister à certaines de ses séances. S’agissant des aspects de politique extérieure, il fait appel au Département des affaires étrangères (DFAE). Il peut également recourir à des experts des milieux économiques et des hautes écoles.
4 Le Groupe Cyber assume notamment les tâches suivantes:
5 Les trois départements représentés au sein du Groupe Cyber mettent à disposition les informations permettant une évaluation commune de la situation.
6 Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) fournit au Groupe Cyber une vue d’ensemble de la situation en matière de cybermenace.
1 Le Conseil fédéral met en place un comité de pilotage de la stratégie nationale de protection de la Suisse contre les cyberrisques (CP SNPC).
2 Le CP SNPC se compose du délégué à la cybersécurité, de représentants des cantons désignés par la conférence des gouvernements cantonaux compétente, de représentants des milieux économiques et des hautes écoles ainsi que de représentants des unités administratives qui ont la haute main sur la mise en oeuvre de mesures de la SNPC. Chaque département et la Chancellerie fédérale disposent au moins d’un représentant au sein du CP SNPC.
3 Le CP SNPC est présidé par le délégué à la cybersécurité.
4 Il assume les tâches suivantes:
1 Le comité pour la sécurité informatique (C-SI) se compose d’un représentant du Centre national pour la cybersécurité (NCSC1), des délégués à la sécurité informatique des départements et de la Chancellerie fédérale et du délégué à la sécurité informatique des services standard.
2 Il peut faire appel à d’autres personnes à titre consultatif.
3 Il est présidé par le représentant du NCSC.
4 Il est l’organe consultatif du NCSC pour les questions de sécurité informatique dans l’administration fédérale.
1 National Cyber Security Centre
1 Le délégué à la cybersécurité assume les tâches suivantes:
2 Il informe régulièrement le DFF, à l’intention du Conseil fédéral, de l’état de la sécurité informatique au sein des départements et de la Chancellerie fédérale.
3 Il peut participer à l’élaboration de directives informatiques de l’administration fédérale qui concernent la cybersécurité et à des projets informatiques ayant une incidence sur la sécurité. Il peut notamment demander des informations, se prononcer à ce sujet et formuler des modifications.
4 Il peut demander, après consultation du Contrôle fédéral des finances, des vérifications de la sécurité informatique.
1 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 1 de l’O du 25 nov. 2020 sur la transformation numérique et l’informatique, en vigueur depuis le 1er janv. 2021 (RO 2020 5871).
1 Le NCSC est le centre de compétences de la Confédération en matière de cyberrisques et coordonne les travaux de la Confédération dans le domaine de la cybersécurité. Il assume les tâches suivantes:
2 Il peut traiter les données relatives aux cyberincidents et aux flux de communication correspondants pour autant que ce traitement soit utile, directement ou indirectement, à la protection de l’administration fédérale contre les cyberrisques. Il peut communiquer ces données à des équipes de sécurité publiques ou privées si:
3 La communication de données personnelles à l’étranger n’est autorisée que si la législation fédérale sur la protection des données est respectée.
4 Les données sensibles ne peuvent être traitées que si une base légale autorise leur traitement par des moyens informatiques de la Confédération.
5 En concertation avec les services concernés de l’administration fédérale, le NCSC prend la haute main sur la gestion des cyberincidents présentant une menace pour le bon fonctionnement de l’administration fédérale. Le cas échéant, il assume les tâches et compétences suivantes:
6 Si les mesures prises à la suite d’un cyberincident ont permis de réduire à un niveau acceptable la menace pour la confidentialité ou le fonctionnement de l’administration fédérale et que les travaux de suivi nécessaires et leur financement ont été arrêtés, le NCSC rend la responsabilité de la gestion aux services concernés.
1 À la fin de chaque année, les départements et la Chancellerie fédérale informent le NCSC de l’état de la sécurité informatique.
2 Les fournisseurs de prestations internes visés à l’art. 9 OTNI1 rendent régulièrement compte au NCSC des failles de sécurité et des cyberincidents détectés ainsi que des mesures prises ou prévues pour y remédier.2
3 Les départements et la Chancellerie fédérale désignent chacun un délégué à la sécurité informatique (DSID).
1 RS 172.010.58
2 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 1 de l’O du 25 nov. 2020 sur la transformation numérique et l’informatique, en vigueur depuis le 1er janv. 2021 (RO 2020 5871).
1 Les unités administratives désignent chacune un délégué à la sécurité informatique (DSIO). Le secteur Transformation numérique et gouvernance de l’informatique de la Chancellerie fédérale désigne par ailleurs un délégué à la sécurité informatique des services standard.1
2 Les unités administratives sont responsables de la protection de leurs systèmes informatiques, de leurs applications et de leurs données (éléments protégés). Elles assument les fonctions suivantes:
3 Les fournisseurs veillent à disposer des capacités nécessaires pour gérer les cyberincidents qui se produisent chez eux et chez les destinataires des prestations.
4 Ils informent sans délai les destinataires des prestations des failles et des incidents de sécurité détectés.
5 Les destinataires des prestations définissent en collaboration avec les fournisseurs un processus de gestion des cyberincidents. Celui-ci règle en particulier les compétences décisionnelles dont relèvent les mesures d’urgence.
6 Si un cyberincident ne peut être géré dans le cadre du processus défini, les personnes concernées informent le NCSC afin de définir la marche à suivre.
7 Les unités administratives consultent le NCSC pour ce qui concerne les directives et projets informatiques ayant une incidence sur la sécurité.
8 Elles sont responsables du développement, de la mise en oeuvre et de l’évaluation de normes et de réglementations en matière de cybersécurité dans leurs secteurs respectifs. Le NCSC met à leur disposition, dans la mesure de ses possibilités, des experts du pool visé à l’art. 12, al. 1, let. g.
1 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 1 de l’O du 25 nov. 2020 sur la transformation numérique et l’informatique, en vigueur depuis le 1er janv. 2021 (RO 2020 5871).
La modification d’autres actes est réglée en annexe.
1 Les autorités et offices qui, avant l’entrée en vigueur de la présente ordonnance, se sont engagées par le biais d’un accord avec l’Unité de pilotage informatique de la Confédération (UPIC) à respecter les dispositions de l’ordonnance du 9 décembre 2011 sur l’informatique dans l’administration fédérale (OIAF)1 sont soumises jusqu’au 31 décembre 2021 aux obligations de la présente ordonnance dans la mesure de l’ancien droit.2
2 Ils sont soumis à la présente ordonnance à partir du 1er janvier 2022 pour autant que l’accord n’ait pas été résilié avant cette date.
1 [RO 2011 6093, 2015 4873 ch. III 2, 2016 1783 3445, 2018 1093 annexe 3 ch. II 1, 2020 2107 annexe ch. 1. RO 2020 5871 art. 35 al. 1]
2 Nouvelle teneur selon l’annexe ch. 1 de l’O du 25 nov. 2020 sur la transformation numérique et l’informatique, en vigueur depuis le 1er janv. 2021 (RO 2020 5871).
1 Si l’UPIC a édicté des directives en matière de sécurité informatique et approuvé des dérogations à ces directives avant l’entrée en vigueur de la présente ordonnance, ces directives et dérogations conservent leur validité.
2 Le NCSC décide des éventuelles modifications des directives et des dérogations à ces directives.
La présente ordonnance entre en vigueur le 1er juillet 2020.
(art. 15)
Les ordonnances suivantes sont modifiées comme suit:
...1
1 Les mod. peuvent être consultées au RO 2020 2107.
vom 27. Mai 2020 (Stand am 1. Januar 2021)
Diese Verordnung regelt die Organisation der Bundesverwaltung zum Schutz vor Cyberrisiken sowie die Aufgaben und Zuständigkeiten der verschiedenen Stellen im Bereich Cybersicherheit.
Diese Verordnung gilt für:
1 SR 172.010.1
2 Fassung gemäss Anhang Ziff. 1 der V vom 25. Nov. 2020 über die digitale Transformation und die Informatik, in Kraft seit 1. Jan. 2021 (AS 2020 5871).
3 SR 172.010.58
In dieser Verordnung bedeuten:
1 Die Bundesverwaltung sorgt für eine angemessene Resilienz ihrer Organe und Systeme gegenüber Cyberrisiken.
2 Sie arbeitet mit den Kantonen, den Gemeinden, der Wirtschaft, der Gesellschaft, der Wissenschaft und den internationalen Partnern zusammen, soweit dies dem Schutz der eigenen Sicherheitsinteressen dient, und fördert den Informationsaustausch.
Der Bundesrat legt in der Nationalen Strategie zum Schutz der Schweiz vor Cyberrisiken (NCS) den strategischen Rahmen für die Verbesserung der Prävention, Früherkennung, Reaktion und Resilienz zum Schutz vor Cyberrisiken fest.
Die Massnahmen zum Schutz vor Cyberrisiken sind in folgende drei Bereiche unterteilt:
Der Bundesrat nimmt folgende Funktionen wahr:
1 Die Kerngruppe Cyber (KGCy) setzt sich zusammen aus:
2 Die oder der Delegierte für Cybersicherheit hat den Vorsitz.
3 Die KGCy informiert Vertreterinnen und Vertreter weiterer Verwaltungseinheiten des Bundes, die im Bereich Cyberrisiken tätig sind, über die Traktanden und kann sie für einzelne Sitzungen beiziehen. Bei Belangen mit aussenpolitischem Bezug involviert sie das Eidgenössische Departement für auswärtige Angelegenheiten (EDA). Zudem kann sie Expertinnen oder Experten aus Wirtschaft und Hochschulen beiziehen.
4 Die KGCy hat namentlich folgende Aufgaben:
5 Die drei in der KGCy vertretenen Departemente stellen Informationen für die gemeinsame Lagebeurteilung zur Verfügung.
6 Der Nachrichtendienst des Bundes ist für die Darstellung der gesamtheitlichen Cyberbedrohungslage zuhanden der KGCy zuständig.
1 Der Bundesrat setzt einen Steuerungsausschuss Nationale Strategie zum Schutz der Schweiz vor Cyberrisiken (StA NCS) ein.
2 Der StA NCS setzt sich zusammen aus der oder dem Delegierten für Cybersicherheit, durch die zuständige Konferenz der Kantonsregierungen bestimmte Vertretungen der Kantone, Vertretungen der Wirtschaft und der Hochschulen sowie Vertreterinnen und Vertretern der Verwaltungseinheiten, welche die federführende Verantwortung für die Umsetzung einer NCS-Massnahme gemäss dem NCS-Umsetzungsplan haben. Jedes Departement und die Bundeskanzlei stellen mindestens eine Vertreterin oder einen Vertreter im StA NCS.
3 Die oder der Delegierte für Cybersicherheit hat den Vorsitz.
4 Der StA NCS hat folgende Aufgaben:
1 Der Ausschuss Informatiksicherheit (A-IS) setzt sich aus einer Vertreterin oder einem Vertreter des Nationalen Zentrums für Cybersicherheit (NCSC1), den Informatiksicherheitsbeauftragten der Departemente und der Bundeskanzlei sowie der oder dem Informatiksicherheitsbeauftragten der Standarddienste der Informations- und Kommunikationstechnik (IKT) zusammen.
2 Fallweise können weitere Personen beratend beigezogen werden.
3 Die Vertreterin oder der Vertreter des NCSC hat den Vorsitz.
4 Der A-IS fungiert als Konsultativorgan für das NCSC betreffend Informatiksicherheitsfragen in der Bundesverwaltung.
1 National Cyber Security Centre
2 Sie oder er informiert das EFD zuhanden des Bundesrates regelmässig über den Stand der Informatiksicherheit in den Departementen und der Bundeskanzlei.
3 Sie oder er kann sich an der Erarbeitung von Informatikvorgaben der Bundesverwaltung mit Bezug zur Cybersicherheit und an sicherheitsrelevanten Informatikvorhaben beteiligen. Namentlich kann sie oder er Informationen verlangen, dazu Stellung nehmen und Änderungen verlangen.
4 Sie oder er kann nach Anhörung der Eidgenössischen Finanzkontrolle Überprüfungen der Informatiksicherheit verlangen.
1 Fassung gemäss Anhang Ziff. 1 der V vom 25. Nov. 2020 über die digitale Transformation und die Informatik, in Kraft seit 1. Jan. 2021 (AS 2020 5871).
1 Das NCSC ist das Kompetenzzentrum des Bundes für Cyberrisiken und koordiniert die Arbeiten des Bundes im Bereich Cybersicherheit. Es hat folgende Aufgaben:
2 Es kann, sofern dies direkt oder indirekt dem Schutz der Bundesverwaltung vor Cyberrisiken dient, Daten zu Cybervorfällen und damit verbundenen Kommunikationsflüssen bearbeiten. Es kann sie staatlichen und privaten Sicherheitsteams bekanntgeben, sofern:
3 Eine Bekanntgabe von Personendaten ins Ausland ist nur zulässig, sofern die diesbezüglichen Vorgaben der Bundesgesetzgebung über den Datenschutz eingehalten werden.
4 Besonders schützenswerte Personendaten dürfen nur bearbeitet werden, soweit für deren Bearbeitung mit Mitteln der Bundesinformatik die erforderliche gesetzliche Grundlage besteht.
5 Das NCSC übernimmt in der Bundesverwaltung nach Rücksprache mit den betroffenen Dienststellen die Federführung bei der Bewältigung eines Cybervorfalls, wenn dieser das ordnungsgemässe Funktionieren der Bundesverwaltung gefährdet. Dabei hat es folgende Aufgaben und Kompetenzen:
6 Wurde nach einem Cybervorfall die Gefährdung der Vertraulichkeit oder der Funktionsfähigkeit der Bundesverwaltung durch die getroffenen Massnahmen genügend reduziert und sind die nötigen Folgearbeiten sowie deren Finanzierung definiert, so übergibt das NCSC die Verantwortung für die Weiterbearbeitung wieder an die betroffenen Stellen.
1 Die Departemente und die Bundeskanzlei berichten dem NCSC zum Jahresende über den Stand der Informatiksicherheit.
2 Die internen Leistungserbringer nach Artikel 9 VDTI1 erstatten dem NCSC regelmässig Bericht über entdeckte Schwachstellen und Cybervorfälle sowie über geplante und getroffene Massnahmen zu deren Behebung.2
3 Die Departemente und die Bundeskanzlei bestimmen je eine Informatiksicherheitsbeauftragte oder einen Informatiksicherheitsbeauftragten (ISBD).
1 SR 172.010.58
2 Fassung gemäss Anhang Ziff. 1 der V vom 25. Nov. 2020 über die digitale Transformation und die Informatik, in Kraft seit 1. Jan. 2021 (AS 2020 5871).
1 Die Verwaltungseinheiten bestimmen je eine Informatiksicherheitsbeauftragte oder einen Informatiksicherheitsbeauftragten (ISBO). Der Bereich digitale Transformation und IKT-Lenkung der Bundeskanzlei bestimmt zusätzlich eine Informatiksicherheitsbeauftragte oder einen Informatiksicherheitsbeauftragten für die IKT-Standarddienste.1
2 Die Verwaltungseinheiten sind für den Schutz ihrer Informatiksysteme, Anwendungen und Daten (Schutzobjekte) verantwortlich. Sie nehmen folgende Funktionen wahr:
3 Die Leistungserbringer stellen sicher, dass sie über die nötigen Kapazitäten zur Bewältigung von Cybervorfällen bei sich und ihren Leistungsbezügern verfügen.
4 Die Leistungserbringer melden den Leistungsbezügern entdeckte Schwachstellen und Sicherheitsvorfälle unverzüglich.
5 Die Leistungsbezüger definieren in Zusammenarbeit mit den Leistungserbringern einen Prozess für die Bewältigung von Cybervorfällen. Darin werden namentlich die Entscheidkompetenzen für Sofortmassnahmen geregelt.
6 Kann ein Cybervorfall nicht im Rahmen des definierten Prozesses bewältigt werden, so informieren die Betroffenen das NCSC, um das weitere Vorgehen zu bestimmen.
7 Die Verwaltungseinheiten konsultieren das NCSC bei sicherheitsrelevanten Informatikvorgaben sowie -vorhaben.
8 Die Verwaltungseinheiten sind für die Entwicklung, Umsetzung und Prüfung von Standards und Regulierungen in Bezug auf die Cybersicherheit in ihren Sektoren verantwortlich. Das NCSC stellt ihnen im Rahmen der Möglichkeiten Expertinnen und Experten aus dem Pool nach Artikel 12 Absatz 1 Buchstabe g zur Verfügung.
1 Fassung gemäss Anhang Ziff. 1 der V vom 25. Nov. 2020 über die digitale Transformation und die Informatik, in Kraft seit 1. Jan. 2021 (AS 2020 5871).
Die Änderung anderer Erlasse ist im Anhang geregelt.
1 Behörden und Stellen, die sich vor Inkrafttreten dieser Verordnung durch Vereinbarung mit dem Informatiksteuerungsorgan des Bundes (ISB) verpflichtet haben, die Bestimmungen der Bundesinformatikverordnung vom 9. Dezember 20111 (BinfV) einzuhalten, unterstehen bis zum 31. Dezember 2021 den Verpflichtungen gemäss der vorliegenden Verordnung im Umfang des bisherigen Rechts.2
2 Sie unterstehen ab dem 1. Januar 2022 dieser Verordnung, sofern die Vereinbarung nicht spätestens per 31. Dezember 2021 aufgelöst wurde.
1AS 2011 6093, 2015 4873, 2016 1783 3445, 2018 1093, 2020 2107
2 Fassung gemäss Anhang Ziff. 1 der V vom 25. Nov. 2020 über die digitale Transformation und die Informatik, in Kraft seit 1. Jan. 2021 (AS 2020 5871).
1 Vor dem Inkrafttreten dieser Verordnung durch das ISB erlassene IKT-Sicherheitsvorgaben und bewilligte Ausnahmen gelten weiter.
2 Über Änderungen an Vorgaben und bewilligten Ausnahmen entscheidet das NCSC.
Diese Verordnung tritt am 1. Juli 2020 in Kraft.
(Art. 15)
Die nachstehenden Verordnungen werden wie folgt geändert:
...1
1 Die Änderungen können unter AS 2020 2107 konsultiert werden.
del 27 maggio 2020 (Stato 1° gennaio 2021)
Il Consiglio federale svizzero,
visto l’articolo 30 della legge federale del 21 marzo 19971 sulle misure per la salvaguardia della sicurezza interna; visti gli articoli 43 capoversi 2 e 3, 47 capoverso 2 e 55 della legge del 21 marzo 19972 sull’organizzazione del Governo e dell’Amministrazione,
ordina:
La presente ordinanza disciplina l’organizzazione dell’Amministrazione federale volta alla protezione contro i ciber-rischi, nonché i compiti e le competenze dei diversi servizi nel settore della cibersicurezza.
La presente ordinanza si applica:
1 RS 172.010.1
2 Nuovo testo giusta l’all. n. 1 dell’O del 25 nov. 2020 sulla trasformazione digitale e l’informatica, in vigore dal 1° gen. 2021 (RU 2020 5871).
3 RS 172.010.58
Nella presente ordinanza s’intende per:
1 L’Amministrazione federale provvede affinché i suoi organi e i suoi sistemi presentino un’adeguata resilienza ai ciber-rischi.
2 Essa collabora con i Cantoni, i Comuni, il settore economico, la società, il mondo scientifico e i partner internazionali, nella misura in cui serva a proteggere i suoi interessi in materia di sicurezza, e promuove lo scambio di informazioni.
Nell’ambito della Strategia nazionale per la protezione della Svizzera contro i ciber-rischi (SNPC), il Consiglio federale definisce il quadro strategico per il miglioramento della prevenzione, dell’individuazione precoce, della reazione e della resilienza.
Le misure di protezione contro i ciber-rischi sono suddivise nei tre settori seguenti:
Il Consiglio federale svolge le seguenti funzioni:
1 Il Comitato ristretto Ciber è composto:
2 Il Comitato ristretto Ciber è presieduto dal delegato alla cibersicurezza.
3 Il Comitato ristretto Ciber informa i rappresentanti delle altre unità amministrative della Confederazione attive nel settore dei ciber-rischi sui punti all’ordine del giorno e può invitarli a singole sedute a scopo consultivo. Per le questioni di politica estera, il Comitato ristretto Ciber coinvolge il Dipartimento federale degli affari esteri (DFAE). Può inoltre ricorrere a esperti attivi nel settore economico e in quello delle scuole universitarie.
4 Il Comitato ristretto Ciber ha segnatamente i seguenti compiti:
5 I tre dipartimenti rappresentati nel Comitato ristretto Ciber mettono a disposizione le informazioni necessarie per la valutazione congiunta della situazione.
6 Il Servizio delle attività informative della Confederazione illustra la situazione generale delle ciberminacce all’attenzione del Comitato ristretto Ciber.
1 Il Consiglio federale istituisce un Comitato direttivo della Strategia nazionale per la protezione della Svizzera contro i ciber-rischi (CD SNPC).
2 Il CD SNPC si compone del delegato alla cibersicurezza, di rappresentanti dei Cantoni designati dalla conferenza dei Governi cantonali competente, di rappresentanti del settore economico e delle scuole universitarie, nonché di rappresentanti delle unità amministrative a cui spetta la responsabilità principale nell’attuazione di una misura conformemente al piano di attuazione della SNPC. Ogni dipartimento e la Cancelleria federale dispongono di almeno un rappresentante nel CD SNPC.
3 Il CD SNPC è presieduto dal delegato alla cibersicurezza.
4 Il CD SNPC ha i seguenti compiti:
1 Il comitato per la sicurezza informatica (C-SI) si compone di un rappresentante del Centro nazionale per la cibersicurezza (NCSC1), degli incaricati della sicurezza informatica dei dipartimenti e della Cancelleria federale nonché dell’incaricato della sicurezza informatica dei servizi standard delle tecnologie dell’informazione e della comunicazione (TIC).
2 In casi specifici possono essere coinvolte altre persone con funzione consultiva.
3 Il C-SI è presieduto dal rappresentante del NCSC.
4 Il C-SI è l’organo consultivo del NCSC per tutte le questioni inerenti alla sicurezza informatica nell’Amministrazione federale.
1 National Cyber Security Centre
1 Il delegato alla cibersicurezza ha i seguenti compiti:
2 Il delegato alla cibersicurezza informa regolarmente il DFF, all’attenzione del Consiglio federale, sullo stato della sicurezza informatica nei dipartimenti e nella Cancelleria federale.
3 Egli può partecipare all’elaborazione di direttive informatiche dell’Amministrazione federale che riguardano la cibersicurezza e a progetti informatici rilevanti dal profilo della sicurezza. Segnatamente può richiedere informazioni, pronunciarsi in merito ed esigere modifiche.
4 Egli può esigere verifiche della sicurezza informatica dopo aver sentito il Controllo federale delle finanze.
1 Nuovo testo giusta l’all. n. 1 dell’O del 25 nov. 2020 sulla trasformazione digitale e l’informatica, in vigore dal 1° gen. 2021 (RU 2020 5871).
1 Il NCSC è il centro di competenza della Confederazione in materia di ciber-rischi che coordina i lavori della Confederazione nel settore della cibersicurezza. Esso ha i seguenti compiti:
2 Il NCSC può trattare i dati sui ciberincidenti e sui relativi flussi di comunicazione, qualora ciò serva a proteggere direttamente o indirettamente l’Amministrazione federale dai ciber-rischi. Può comunicare i dati a gruppi statali o privati incaricati della sicurezza, sempre che:
3 La comunicazione di dati personali all’estero è ammessa soltanto se sono rispettate le pertinenti prescrizioni della legislazione federale sulla protezione dei dati.
4 I dati personali degni di particolare protezione possono essere trattati solo se esiste la necessaria base legale che autorizza il loro trattamento mediante i mezzi informatici della Confederazione.
5 Nel caso di un ciberincidente che minaccia il corretto funzionamento dell’Amministrazione federale, dopo aver consultato i servizi interessati il NCSC assume in seno all’Amministrazione federale la responsabilità principale della sua gestione. A tal fine, gli sono assegnati i compiti e le competenze seguenti:
6 Se, dopo un ciberincidente, le misure adottate hanno permesso di ridurre sufficientemente la minaccia per la confidenzialità o il funzionamento dell’Amministrazione federale e i necessari lavori successivi nonché il loro finanziamento sono stati definiti, il NCSC trasmette la responsabilità del seguito dei lavori ai servizi interessati.
1 Alla fine dell’anno i dipartimenti e la Cancelleria federale riferiscono al NCSC in merito allo stato della sicurezza informatica.
2 I fornitori di prestazioni interni di cui all’articolo 9 OTDI1 informano regolarmente il NCSC sulle vulnerabilità scoperte e sui ciberincidenti, nonché sulle misure previste e adottate per porvi rimedio.2
3 I dipartimenti e la Cancelleria federale designano ciascuno un incaricato della sicurezza informatica (ISID).
1 RS 172.010.58
2 Nuovo testo giusta l’all. n. 1 dell’O del 25 nov. 2020 sulla trasformazione digitale e l’informatica, in vigore dal 1° gen. 2021 (RU 2020 5871).
1 Ogni unità amministrativa designa il proprio incaricato della sicurezza informatica (ISIU). Il settore Trasformazione digitale e governance delle TIC della Cancelleria federale nomina inoltre un incaricato della sicurezza informatica per i servizi standard TIC.1
2 Le unità amministrative sono responsabili della protezione dei loro sistemi informatici, delle loro applicazioni e dei loro dati (oggetti da proteggere). Hanno le seguenti funzioni:
3 I fornitori di prestazioni garantiscono di disporre delle capacità necessarie per gestire i ciberincidenti che potrebbero verificarsi a essi stessi o ai loro beneficiari di prestazioni.
4 I fornitori di prestazioni comunicano senza indugio ai beneficiari di prestazioni le vulnerabilità scoperte e gli incidenti in relazione alla sicurezza.
5 I beneficiari di prestazioni definiscono in collaborazione con i fornitori di prestazioni un processo di gestione dei ciberincidenti. Questo processo disciplina segnatamente le competenze decisionali per l’adozione di misure urgenti.
6 Se un ciberincidente non può essere gestito nell’ambito del processo definito, gli interessati informano il NCSC al fine di determinare l’ulteriore modo di procedere.
7 Le unità amministrative consultano il NCSC in merito a direttive e progetti informatici rilevanti dal profilo della sicurezza.
8 Le unità amministrative sono responsabili dello sviluppo, dell’attuazione e dell’esame di standard e norme in materia di cibersicurezza nei loro settori. Per quanto possibile, il NCSC mette loro a disposizione esperti del pool di cui all’articolo 12 capoverso 1 lettera g.
1 Nuovo testo giusta l’all. n. 1 dell’O del 25 nov. 2020 sulla trasformazione digitale e l’informatica, in vigore dal 1° gen. 2021 (RU 2020 5871).
La modifica di altri atti normativi è disciplinata nell’allegato.
1 Le autorità, le organizzazioni e le persone di diritto pubblico o privato che, prima dell’entrata in vigore della presente ordinanza, si sono impegnate mediante un accordo con l’Organo direzione informatica della Confederazione (ODIC) a rispettare le disposizioni dell’ordinanza del 9 dicembre 20111 sull’informatica nell’Amministrazione federale sottostanno sino al 31 dicembre 2021 agli obblighi della presente ordinanza nella misura del regime precedente.2
2 Sottostanno alla presente ordinanza a partire dal 1° gennaio 2022, sempre che l’accordo non sia stato sciolto al più tardi con effetto al 31 dicembre 2021.
1RU 2011 6093, 2015 4873, 2016 1783 3445, 2018 1093, 2020 2107
2 Nuovo testo giusta l’all. n. 1 dell’O del 25 nov. 2020 sulla trasformazione digitale e l’informatica, in vigore dal 1° gen. 2021 (RU 2020 5871).
1 Le direttive sulla sicurezza TIC emanate dall’ODIC e le deroghe da esso autorizzate prima dell’entrata in vigore della presente ordinanza rimangono applicabili.
2 Il NCSC decide in merito a eventuali modifiche delle direttive e delle deroghe autorizzate.
La presente ordinanza entra in vigore il 1° luglio 2020.
(art. 15)
Le ordinanze qui appresso sono modificate come segue:
...1
1 Le mod. possono essere consultate alla RU 2020 2107.
English is not an official language of the Swiss Confederation. This translation is provided for information purposes only, has no legal force and may not be relied on in legal proceedings.
of 27 May 2020 ( Status as of 1 July 2020)
This Ordinance regulates the organisation of the Federal Administration for its protection against cyber risks as well as the tasks and responsibilities of the various offices in the cyber security domain.
This Ordinance applies to:
1 SR 172.010.1
2 SR 172.010.58
In this Ordinance:
1 The Federal Administration shall ensure that its organs and systems are suitably resilient to cyber risks.
2 It shall work with the cantons, the communes, the private sector, society, academia and international partners provided this serves to protect its own security interests, and shall encourage the exchange of information.
The Federal Council shall set out in a national strategy to protect Switzerland against cyber risks (NCS) the strategic framework for improving the prevention and early detection of and the reaction and resilience to cyber risks.
The measures to protect against cyber risks are divided into the following three domains:
The Federal Council shall carry out the following tasks:
1 The Cyber Core Group (CyCG) shall comprise:
2 The Federal Cyber Security Delegate chairs the Group.
3 The CyCG shall inform representatives of other federal administrative units that are active in connection with cyber risks about its agenda and may invite them to attend individual meetings. Where matters have a foreign policy dimension, it may involve the Federal Department of Foreign Affairs (FDFA). In addition it may involve experts from the private sector and the universities.
4 The CyCG has the following tasks in particular:
5 The three departments represented in the CyCG shall make information available for the joint assessment of a situation.
6 The Federal Intelligence Service is responsible for presenting the overall cyber threat situation to the CyCG.
1 The Federal Council shall appoint a Steering Committee for the National Strategy for the Protection of Switzerland against Cyber Risks (NCS StC).
2 The NCS StC shall comprise the Federal Cyber Security Delegate, representatives from the cantons appointed by the Conference of Cantonal Governments, representatives of business and the universities and representatives of the administrative units that are responsible for implementing any NCS measures in accordance with the NCS implementation plan. Each department and the Federal Chancellery shall appoint at least one representative to the NCS StC.
3 The Federal Cyber Security Delegate chairs the Steering Committee.
4 The NCS StC has the following tasks:
1 The IT Security Committee (ITSC) comprises a representative of the National Cyber Security Centre (NCSC), the departmental and the Federal Chancellery IT security officers and the IT security officers for standard information and communication technology services (ICT).
2 Additional persons may be included in an advisory capacity on a case-by-case basis.
3 The NCSC representative chairs the committee.
4 The ITSC acts as a consultative body for the NCSC on IT security issues in the Federal Administration.
2 He or she shall regularly inform the FDF on behalf of the Federal Council about the status of information technology security in the departments and the Federal Chancellery.
3 He or she may participate in the preparation of Federal Administration IT directives that relate to cyber security and in security-relevant IT projects. In particular he or she may request information, comment thereon and request changes.
4 He or she may, after consulting the Swiss Federal Audit Office, request audits of information technology security.
1 The NCSC is the centre of excellence of the Confederation for cyber risks and coordinates the work of the Confederation in the cyber security domain. It has the following tasks:
2 It may, provided this directly or indirectly serves to protect the Federal Administration against cyber risks, process data on cyber incidents and associated communication flows. It may disclose such data to government and private security teams, provided:
3 A disclosure of personal data abroad is only permitted if the related requirements of the federal legislation on data protection are complied with.
4 Sensitive personal data may only be processed if there is a statutory basis for processing such data with the means available within the federal IT systems.
5 After consulting with the offices concerned, the NCSC shall assume overall responsibility within the Federal Administration for managing a cyber incident if the incident poses a risk to the proper functioning of the Federal Administration. In doing so, it has the following tasks and powers:
6 If, following a cyber incident, the risk to the confidentiality or the efficiency of the Federal Administration is sufficiently reduced by the measures taken and if the required follow-up work and its funding have been defined, the NCSC shall reassign responsibility for the further processing to the offices concerned.
1 The departments and the Federal Chancellery shall report to the NCSC at the end of the year on the status of information technology security.
2 The internal service providers in accordance with Articles 23 and 24 FAITO1 shall submit regular reports to the NCSC on weaknesses and cyber incidents that have been detected and on measures planned and taken for their rectification.
3 The departments and the Federal Chancellery shall each appoint an IT security officer (ITSOD).
1 SR 172.010.58
1 The administrative units shall each appoint an IT security officer (ITSOO). The FITSU shall also appoint an IT security officer for the ICT standard services.
2 The administrative units are responsible for protecting their computer systems, applications and data (protected systems). They shall carry out the following tasks:
3 The service providers shall ensure that they have the capacities required to manage cyber incidents that affect their own systems and those of their service procurers.
4 The service providers shall report any weaknesses and security incidents immediately to the service recipients.
5 The service recipients shall work with the service providers to define a process for managing cyber incidents. The process shall in particular regulate the decision-making powers in relation to immediate measures.
6 If it is not possible to manage a cyber incident in accordance with the defined process, the parties concerned shall inform the NCSC so that it can decide on what further action to take.
7 The administrative units shall consult the NCSC in connection with security-relevant IT directives as well as projects.
8 The administrative units are responsible for developing, implementing and checking standards and regulations in relation to cyber security in their sectors. The NCSC shall wherever possible provide them with experts from the pool mentioned in Article 12 paragraph 1 letter g.
The amendment of other legislation is regulated in the Annex.
1 Authorities and offices that have undertaken by agreement with the FITSU to comply with the provisions of the FAITO1 before this Ordinance comes into force shall be subject until 31 December 2021 to the obligations in accordance with this Ordinance to the extent of their current arrangement.
2 They shall be subject to this Ordinance from 1 January 2022, unless the agreement is terminated on or before 31 December 2021.
1 SR 172.010.58
1 ICT security directives and permitted exceptions issued by the FITSU before this Ordinance comes into force shall continue to apply.
2 The NCSC shall decide on amendments to the directives and authorised exceptions.
This Ordinance comes into force on 1 July 2020.
(Art. 15)
The ordinances below are amended as follows:
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1 The amendments may be consulted under AS 2020 2107.