974.11
du 19 décembre 2018 (Etat le 1er février 2019)
1 La présente ordonnance régit l’exécution des mesures prévues par la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur la coopération avec les Etats d’Europe de l’Est. Elle détermine notamment les compétences décisionnelles et financières pour autant qu’elles ne soient pas réglées par d’autres dispositions.
2 Les mesures concernent deux groupes d’Etats:
3 En ce qui concerne les mesures relatives au domaine de la cohésion, la présente ordonnance s’applique aussi à Chypre et Malte.
1 Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) élaborent en commun les lignes directrices de la coopération en faveur des Etats d’Europe de l’Est.
2 Le DFAE et le DEFR préparent en commun la position de la Suisse lors de négociations internationales relatives à la coopération à la transition.
3 La Direction du développement et de la coopération (DDC) assume la coordination générale de la coopération à la transition.
4 La DDC et le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) assument en commun la coordination générale des mesures relatives au domaine de la cohésion.
1 En ce qui concerne la coopération à la transition et les mesures relatives au domaine de la cohésion, la DDC et le SECO sont compétents pour ce qui est de la préparation, l’élaboration de propositions, l’exécution, l’établissement de rapports, le contrôle de l’utilisation des ressources et l’évaluation.
2 Les formes de coopération prévues à l’art. 7 de la loi fédérale du 30 septembre 2016 sur la coopération avec les Etas d’Europe de l’Est sont mises en oeuvre par la DDC et le SECO dans leurs domaines d’expertises thématiques respectifs.
1 La DDC et le SECO ont conjointement la compétence pour:
2 La coordination entre la DDC et le SECO s’effectue au sein du Comité de pilotage transition et du Comité de pilotage cohésion.
3 Le Comité de pilotage transition définit et coordonne la politique d’engagement des moyens et supervise la mise en oeuvre opérationnelle de la stratégie de planification commune en ce qui concerne la coopération à la transition. Une présidence alternée du Comité est assurée par la DDC et le SECO.
4 Le Comité de pilotage cohésion coordonne la politique d’engagement des moyens, la mise en oeuvre opérationnelle et les mesures d’accompagnement en ce qui concerne les mesures relatives au domaine de la cohésion. Une présidence alternée du Comité est assurée par la DDC et le SECO. La Direction des affaires européennes, le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation et le Secrétariat d’État aux migrations y sont également représentés en tant que membres. Des experts internes à l’administration peuvent être appelés à y prêter leur concours.
5 Les directeurs de la DDC et du SECO sont conjointement compétents pour arbitrer les litiges relevant du Comité de pilotage transition et du Comité de pilotage cohésion.
Les compétences du Comité interdépartemental de la coopération et du développement internationaux prévues à l’art. 24 de l’ordonnance du 12 décembre 1977 concernant la coopération au développement et l’aide humanitaire internationales1 s’étendent également à la coopération à la transition. Le comité peut également être consulté sur la mise en oeuvre des mesures relatives au domaine de la cohésion.
Les compétences de la Commission consultative de la coopération internationale prévues à l’art. 25 de l’ordonnance du 12 décembre 1977 concernant la coopération au développement et l’aide humanitaire internationales1 s’étendent également à la coopération à la transition. La commission peut également être consultée sur la mise en oeuvre des mesures relatives au domaine de la cohésion.
1 Le Conseil fédéral décide des mesures dont le coût dépasse 20 millions de francs.
2 Le DFAE ou le DEFR décident en accord avec le Département fédéral des finances des mesures dont le coût est de 20 millions de francs au plus et supérieur à 10 millions de francs.
3 La DDC ou le SECO décident des mesures dont le coût ne dépasse pas 10 millions de francs.
Lorsque les coûts d’exécution des mesures décidées dépassent le montant approuvé, la compétence financière est réglée comme suit:
La DDC et le SECO peuvent modifier une mesure s’il n’en résulte pas un dépassement des coûts prévus.
Les mesures, les dépassements de coûts et les modifications font l’objet de décisions écrites dûment motivées.
1 Le DFAE et le DEFR contrôlent l’utilisation des moyens financiers qu’ils mettent à disposition de partenaires ou d’intermédiaires.
2 En cas de nécessité, ils arrêtent, en collaboration avec le Contrôle fédéral des finances, des prescriptions spéciales visant la justification de l’utilisation des moyens financiers.
Pour la coopération à la transition, la Confédération peut faire appel à la société visée aux art. 30a à 30d de l’ordonnance du 12 décembre 1977 concernant la coopération au développement et l’aide humanitaire internationales1, qui appuie la Confédération dans la coopération économique avec les pays en développement et les pays en transition.
Les offices fédéraux compétents peuvent, dans le cadre des crédits autorisés, conclure des accords de droit privé ou public ainsi que des accords de droit international public de nature technique.
L’ordonnance du 6 mai 1992 sur la coopération renforcée avec les Etats d’Europe de l’Est1 est abrogée.
1 [RO 1992 1190, 1996 2243 I 11, 1998 848, 2000 187 art. 21 ch. 24, 2010 933 II, 2012 935]
La présente ordonnance entre en vigueur le 1er février 2019 et a effet jusqu’au 31 décembre 2024.
vom 19. Dezember 2018 (Stand am 1. Februar 2019)
1 Diese Verordnung regelt die Durchführung der Massnahmen, die auf der Grundlage des Bundesgesetzes vom 30. September 2016 über die Zusammenarbeit mit den Staaten Osteuropas vorgesehen sind. Sie bestimmt insbesondere die Entscheidungs- und die Finanzkompetenzen, soweit diese nicht in anderen Erlassen geregelt sind.
2 Die Massnahmen betreffen zwei Ländergruppen:
3 In Bezug auf die Massnahmen im Bereich der Kohäsion ist diese Verordnung auch auf Zypern und Malta anwendbar.
1 Das Eidgenössische Departement für auswärtige Angelegenheiten (EDA) und das Eidgenössische Departement für Wirtschaft, Bildung und Forschung (WBF) erarbeiten gemeinsam die Leitlinien für die Zusammenarbeit mit den Staaten Osteuropas.
2 Das EDA und das WBF bereiten gemeinsam die schweizerische Position für die internationalen Verhandlungen über die Transitionszusammenarbeit vor.
3 Die Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit (DEZA) nimmt die Gesamtkoordination der Transitionszusammenarbeit wahr.
4 Die DEZA und das Staatssekretariat für Wirtschaft (SECO) nehmen gemeinsam die Gesamtkoordination der Massnahmen im Bereich der Kohäsion wahr.
1 In Bezug auf die Transitionszusammenarbeit und die Massnahmen im Bereich der Kohäsion sind die DEZA und das SECO zuständig für die Vorbereitung, die Antragstellung, die Durchführung, die Berichterstattung, die Kontrolle der Mittelverwendung und die Evaluation.
2 Die Formen der Zusammenarbeit nach Artikel 7 des Bundesgesetzes vom 30. September 2016 über die Zusammenarbeit mit den Staaten Osteuropas werden gemäss den jeweiligen thematischen Fachgebieten von der DEZA und vom SECO umgesetzt.
1 Die DEZA und das SECO sind gemeinsam zuständig für:
2 Die Koordination zwischen der DEZA und dem SECO erfolgt im Steuerungsausschuss Transition und im Steuerungsausschuss Kohäsion.
3 Der Steuerungsausschuss Transition definiert und koordiniert den Einsatz der Mittel und überwacht die operationelle Umsetzung der gemeinsamen strategischen Gesamtplanung in Bezug auf die Transitionszusammenarbeit. Die DEZA und das SECO führen abwechslungsweise den Vorsitz des Ausschusses.
4 Der Steuerungsausschuss Kohäsion koordiniert den Einsatz der Mittel, die operationelle Umsetzung und die entsprechenden Begleitmassnahmen in Bezug auf die Massnahmen im Bereich der Kohäsion. Die DEZA und das SECO führen abwechslungsweise den Vorsitz des Ausschusses. Darin sind zudem die Direktion für europäische Angelegenheiten, das Staatssekretariat für Bildung, Forschung und Innovation und das Staatssekretariat für Migration als Mitglieder vertreten. Verwaltungsinterne Expertinnen und Experten können zur Mitwirkung beigezogen werden.
5 Die Direktorinnen und Direktoren der DEZA und des SECO sindgemeinsam zuständig für die Schlichtung vonStreitigkeiten aus dem Steuerungsausschuss Transition und dem Steuerungsausschuss Kohäsion.
Die Kompetenzen des Interdepartementalen Komitees für internationale Entwicklung und Zusammenarbeit nach Artikel 24 der Verordnung vom 12. Dezember 19771 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe erstrecken sich ebenfalls auf die Transitionszusammenarbeit. Das Komitee kann auch bei der Durchführung der Massnahmen im Bereich der Kohäsion konsultiert werden.
Die Kompetenzen der Beratenden Kommission für internationale Zusammenarbeit nach Artikel 25 der Verordnung vom 12. Dezember 19771 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe erstrecken sich ebenfalls auf die Transitionszusammenarbeit. Die Kommission kann auch bei der Durchführung der Massnahmen im Bereich der Kohäsion konsultiert werden.
1 Der Bundesrat beschliesst Massnahmen, die mehr als 20 Millionen Franken kosten.
2 Das EDA oder das WBF entscheidet im Einvernehmen mit dem Eidgenössischen Finanzdepartement über Massnahmen, die mehr als 10 Millionen Franken und höchstens 20 Millionen Franken kosten.
3 Die DEZA oder das SECO entscheidet über Massnahmen bis zum Höchstbetrag von 10 Millionen Franken.
Übersteigen die Kosten der beschlossenen Massnahmen den bewilligten Betrag, so sind die Finanzkompetenzen wie folgt geregelt:
Die DEZA und das SECO können eine Massnahme ändern, sofern die Änderung keine Mehrkosten verursacht.
Massnahmen, Mehrkosten und Änderungen werden schriftlich begründet und beschlossen.
1 Das EDA und das WBF kontrollieren die Verwendung der finanziellen Mittel, die sie an Partner und Vermittler vergeben.
2 Sie erlassen für den Nachweis über die Verwendung der finanziellen Mittel in Zusammenarbeit mit der Eidgenössischen Finanzkontrolle wenn nötig besondere Richtlinien.
Für die Transitionszusammenarbeit kann der Bund die Gesellschaft zur Unterstützung des Bundes bei der wirtschaftlichen Zusammenarbeit in Entwicklungs- und Transitionsländern nach den Artikeln 30a̶–30d der Verordnung vom 12. Dezember 19771 über die internationale Entwicklungszusammenarbeit und humanitäre Hilfe beiziehen.
Die zuständigen Bundesstellen können im Rahmen der bewilligten Kredite privat- oder öffentlich-rechtliche oder internationale Vereinbarungen technischer Natur über die Durchführung von Massnahmen der Zusammenarbeit abschliessen.
Die Verordnung vom 6. Mai 19921 über die Zusammenarbeit mit den Staaten Osteuropas wird aufgehoben.
1 [AS 1992 1190, 1996 2243 Ziff. I 11, 1998 848, 2000 187 Art. 21 Ziff. 24, 2010 933 Ziff. II, 2012 935]
Diese Verordnung tritt am 1. Februar 2019 in Kraft und gilt bis zum 31. Dezember 2024.
del 19 dicembre 2018 (Stato 1° febbraio 2019)
1 La presente ordinanza regola l’esecuzione dei provvedimenti previsti dalla legge federale del 30 settembre 2016 sulla cooperazione con gli Stati dell’Europa dell’Est. Essa stabilisce in particolare le competenze decisionali e finanziarie purché non siano disciplinate in altri atti normativi.
2 I provvedimenti riguardano due gruppi di Stati:
3 Per quanto riguarda i provvedimenti relativi all’ambito della coesione, la presente ordinanza si applica anche a Cipro e Malta.
1 Il Dipartimento federale degli affari esteri (DFAE) e il Dipartimento federale dell’economia, della formazione e della ricerca (DEFR) elaborano congiuntamente le linee direttrici della cooperazione svizzera a favore degli Stati dell’Europa dell’Est.
2 Il DFAE e il DEFR preparano congiuntamente la posizione della Svizzera in caso di negoziati internazionali relativi alla cooperazione per la transizione.
3 Alla Direzione dello sviluppo e della cooperazione (DSC) compete il coordinamento generale della cooperazione per la transizione.
4 La DSC e la Segreteria di Stato dell’economia (SECO) assumono congiuntamente il coordinamento generale dei provvedimenti relativi all’ambito della coesione.
1 Per quanto riguarda la cooperazione per la transizione e i provvedimenti relativi all’ambito della coesione, la DSC e la SECO sono competenti per la preparazione, l’elaborazione delle proposte, l’esecuzione, la redazione di rapporti, il controllo sull’utilizzo delle risorse e la valutazione.
2 Le forme di cooperazione secondo l’articolo 7 della legge federale del 30 settembre 2016 sulla cooperazione con gli Stati dell’Europa dell’Est sono attuate dalla DSC e dalla SECO nei loro rispettivi ambiti tematici di specializzazione.
1 La DSC e la SECO sono competenti congiuntamente per:
2 Il coordinamento tra la DSC e la SECO è assicurato dal Comitato di pilotaggio transizione e dal Comitato di pilotaggio coesione.
3 Il Comitato di pilotaggio transizione definisce e coordina la politica di impiego dei mezzi e supervisiona l’attuazione operativa della pianificazione strategica congiunta per quanto riguarda la cooperazione per la transizione. La DSC e la SECO assicurano in alternanza la presidenza del Comitato.
4 Il Comitato di pilotaggio coesione coordina la politica di impiego dei mezzi, l’attuazione operativa e le misure di accompagnamento per quanto riguarda i provvedimenti relativi all’ambito della coesione. La DSC e la SECO assicurano in alternanza la presidenza del Comitato. Anche la Direzione degli affari europei, la Segreteria di Stato per la formazione, la ricerca e l’innovazione e la Segreteria di Stato della migrazione vi sono rappresentate in qualità di membri. Esperti interni all’Amministrazione possono essere chiamati a dare il proprio contributo.
5 I direttori della DSC e della SECO sono competenti congiuntamente per l’arbitraggio delle controversie che possono sorgere all’interno del Comitato di pilotaggio transizione e del Comitato di pilotaggio coesione.
Le competenze del Comitato interdipartimentale per lo sviluppo e la cooperazione internazionali secondo l’articolo 24 dell’ordinanza del 12 dicembre 19771 su la cooperazione allo sviluppo e l’aiuto umanitario internazionali si estendono anche alla cooperazione per la transizione. Il Comitato può inoltre essere consultato in merito all’attuazione di provvedimenti relativi all’ambito della coesione.
Le competenze della Commissione consultiva per la cooperazione internazionale secondo l’articolo 25 dell’ordinanza del 12 dicembre 19771 su la cooperazione allo sviluppo e l’aiuto umanitario internazionali si estendono anche alla cooperazione per la transizione. La Commissione può inoltre essere consultata in merito all’attuazione di provvedimenti relativi all’ambito della coesione.
1 Il Consiglio federale ordina i provvedimenti che comportano una spesa superiore ai 20 milioni di franchi.
2 I provvedimenti che comportano una spesa superiore ai 10 milioni di franchi e inferiore ai 20 milioni di franchi sono ordinati dal DFAE o dal DEFR d’intesa con il Dipartimento federale delle finanze.
3 I provvedimenti che comportano una spesa inferiore ai 10 milioni di franchi sono ordinati dalla DSC o dalla SECO.
Quando i costi di esecuzione dei provvedimenti ordinati superano l’importo approvato, la competenza finanziaria è disciplinata come segue:
La DSC e la SECO possono modificare un provvedimento se non ne risulta un superamento dei costi previsti.
I provvedimenti, i superamenti dei costi e le modifiche sono debitamente motivati e decisi per scritto.
1 Il DFAE o il DEFR controllano l’impiego dei mezzi finanziari messi a disposizione di partner o intermediari.
2 Se del caso essi emanano, in collaborazione con il Controllo federale delle finanze, speciali direttive per la giustificazione dell’impiego dei mezzi finanziari.
Per la cooperazione per la transizione la Confederazione può rivolgersi alla società di cui agli articoli 30a–30d dell’ordinanza del 12 dicembre 19771 su la cooperazione allo sviluppo e l’aiuto umanitario internazionali, che sostiene la Confederazione nella cooperazione economica nei Paesi in sviluppo e in transizione.
Nell’ambito dei crediti stanziati, gli uffici federali competenti possono concludere accordi di diritto privato o pubblico nonché accordi internazionali di natura tecnica.
L’ordinanza del 6 maggio 19921 concernente la cooperazione con gli Stati dell’Europa dell’Est è abrogata.
1 [RU 1992 1190, 1996 2243 I 11, 1998 848, 2000 187 art. 21 n. 24, 2010 933 n. II, 2012 931]
La presente ordinanza entra in vigore il 1° febbraio 2019 con effetto sino al 31 dicembre 2024.