0.946.291.631
I. Warenaustausch
II. Zahlungsverkehr
III. Allgemeine Bestimmungen
Originaltext
(Stand am 15. September 1954)
Die beiden Regierungen werden sich bemühen, den Warenaustausch zwischen den beiden Staaten auszubauen.
In diesem Bestreben werden die beiden Regierungen danach trachten, den Warenaustausch in möglichst grossem Umfang von Beschränkungen zu befreien.
Für diejenigen Waren, deren Ein— oder Ausfuhr bewilligungspflichtig ist, werden sofern notwendig Kontingente vereinbart.
Im Rahmen dieser Kontingente erteilen die zuständigen Behörden die erforderlichen Bewilligungen nach Massgabe der in beiden Staaten geltenden allgemeinen Vorschriften.
Bei Erteilung von Ein— und Ausfuhrbewilligungen wird dem Saisoncharakter einzelner Waren Rechnung getragen.
Die zuständigen Behörden beider Staaten werden Ein— und Ausfuhrgesuche für bewilligungspflichtige Waren, für die keine Kontingente vorgesehen sind, mit Wohlwollen prüfen.
Im Rahmen dieses Abkommens werden die laufenden Zahlungen zwischen den beiden Staaten zugelassen.
Die in Artikel 4 vorgesehenen Zahlungen werden über Konten geleitet, die die beiden Notenbanken sich gegenseitig in ihrer eigenen Währung eröffnen oder die sich die ermächtigten schweizerischen Banken und die hiezu ermächtigten österreichischen Banken gegenseitig eröffnen können. Diese Konten tragen die Bezeichnung «C».
Zur Abwicklung der in Artikel 4 erwähnten Zahlungen verkaufen die Schweizerische Nationalbank und die Österreichische Nationalbank einander als Beauftragte ihrer Regierungen in Übereinstimmung mit Artikel 8 des Abkommens vom 19. September 19501 über die Errichtung einer Europäischen Zahlungsunion die erforderlichen Schweizerfranken bzw. österreichischen Schillinge.
1 [AS 1950 1210. AS 1959 155]
Die in Artikel 6 vorgesehenen Verkäufe zwischen den Notenbanken erfolgen zum Kurse von 16.8185 Schweizerfranken für 100 österreichische Schillinge.
Dieser Kurs gilt als offizieller Kurs; er darf nur nach vorheriger Mitteilung an die andere Notenbank abgeändert werden.
Die Schweizerische Nationalbank und die Österreichische Nationalbank setzen die zulässige Höchstspanne zwischen An— und Verkaufskurs nach gegenseitiger Fühlungnahme fest.
Die beiden Notenbanken können den ermächtigten Banken im eigenen Staate die für Zahlungen gemäss Artikel 4 benötigten Schweizerfranken oder österreichischen Schillinge abgeben und auch Schweizerfranken oder österreichische Schillinge erwerben, über welche die ermächtigten Banken des eigenen Staates auf den Konten «C» verfügen.
Die ermächtigten Banken können ihre Guthaben auf den Konten «C» bei den ermächtigten Banken des anderen Staates für Zahlungen gemäss Artikel 4 verwenden.
Die Schweizerische Nationalbank und die Schweizerische Verrechnungsstelle einerseits und die Österreichische Nationalbank anderseits verständigen sich über die für die technische Durchführung dieses Abkommens zu treffenden Massnahmen.
Die Bestimmungen des Abkommens vom 19. September 1950 über die Errichtung einer Europäischen Zahlungsunion bleiben vorbehalten, solange beide Staaten dieser Union angehören.
Sobald sich ergibt, dass das Abkommen über die Errichtung einer Europäischen Zahlungsunion entweder allgemein oder gegenüber einer der beiden Vertragspar-teien keine Anwendung mehr finden wird oder findet, werden sich diese über die für die weitere Durchführung des Zahlungsverkehrs erforderlichen Massnahmen verständigen.
Eine gemischte Regierungskommission wird eingesetzt. Sie tritt auf Verlangen einer der beiden Regierungen zusammen. Sie überwacht die Durchführung dieses Abkommens und ist ermächtigt, dessen Bestimmungen den beiderseitigen Erfordernissen anzupassen, die Warenlisten abzuändern oder neue zu vereinbaren.
Dieses Abkommen findet auch Anwendung auf das Fürstentum Liechtenstein, solange dieses durch einen Zollunionsvertrag mit der Schweizerischen Eidgenossenschaft verbunden ist.
Dieses Abkommen ersetzt das Protokoll vom 17. August 19461 über die vorläufige Regelung des Waren— und Zahlungsverkehrs zwischen der Schweiz und Österreich sowie alle ergänzenden Vereinbarungen.
Dieses Abkommen tritt am Tage seiner Unterzeichnung in Kraft. Es kann unter Einhaltung einer Frist von 3 Monaten jederzeit, frühestens aber auf den 31. Juli 1955, gekündigt werden.
Im Falle der Aufhebung bleibt dieses Abkommen auf die Liquidation der unter seine Bestimmungen fallenden Forderungen anwendbar. Die Regierungen der beiden Staaten werden im gegenseitigen Einvernehmen die geeigneten Massnahmen treffen, um diese Liquidation sicherzustellen.
Gegeben zu Wien, in zwei Exemplaren, am 15. September 1954.
Im Namen des Schweizerischen Bundesrates: Feldscher | Im Namen der Österreichischen Bundesregierung: Figl |
1 [BS 14 502. AS 1954 981]
1 AS 1958 231
Traduction1
(Etat le 15 septembre 1954)
Les deux gouvernements s’emploieront à intensifier les échanges commerciaux entre les deux Etats.
A cet effet, ils s’efforceront de libérer les échanges commerciaux dans la plus large mesure possible.
Pour les marchandises dont l’importation ou l’exportation est soumise au régime du permis, les deux parties contractantes fixeront, si besoin est, des contingents.
Dans la limite de ces contingents, les autorités compétentes délivreront les autorisations nécessaires conformément aux prescriptions générales en vigueur dans les deux Etats.
Lors de l’octroi des permis d’importation et d’exportation il sera tenu compte du caractère saisonnier de certains produits.
Les autorités compétentes des deux Etats examineront avec bienveillance les demandes d’importation et d’exportation concernant les produits soumis à la formalité du permis pour lesquels aucun contingent n’est prévu.
Seront admis au transfert par la voie du présent accord les paiements courants entre les deux Etats.
Les paiements prévus à l’art. 4 seront effectués par l’intermédiaire de comptes que les deux banques d’émission s’ouvriront réciproquement dans leur propre monnaie ou que les banques agréées de Suisse et les banques d’Autriche autorisées à cet effet peuvent s’ouvrir mutuellement. Ces comptes sont désignés par la lettre «C».
Pour l’exécution des paiements prévus à l’art. 4, la banque nationale suisse et la banque nationale d’Autriche se vendront réciproquement, en tant que mandataires de leurs gouvernements, conformément à l’art. 8 de l’accord du 19 septembre 19501 sur l’établissement d’une Union européenne de paiements, les francs suisses ou schillings autrichiens nécessaires.
1 [RO 1950, 1246. RO 1959 163]
Les ventes prévues à l’art. 6 auront lieu au cours de 16,8185 francs suisses pour 100 schillings autrichiens.
Ce cours vaut comme cours officiel; il ne peut être modifié qu’après communication préalable à l’autre banque d’émission.
La banque nationale suisse et la banque nationale d’Autriche fixent l’écart maximum admis entre le cours d’achat et le cours de vente après consultation réciproque.
Les deux banques d’émission peuvent céder aux banques agréées dans leur propre Etat les francs suisses ou les schillings autrichiens que nécessitent les paiements prévus à l’art. 4 et aussi acquérir des francs suisses ou des schillings autrichiens, dont disposent les banques agréées de leur propre Etat sur les comptes «C».
Les banques agréées peuvent utiliser leurs créances sur les comptes «C» ouverts auprès des banques agréées de l’autre Etat pour les paiements prévus à l’art. 4.
La banque nationale suisse et l’office suisse de compensation, d’une part, et la banque nationale d’Autriche, d’autre part, conviendront entre eux des mesures à prendre pour assurer le fonctionnement technique du présent accord.
Les dispositions de l’accord, du 19 septembre 19501, sur l’établissement d’une Union européenne de paiements seront réservées, tant que les deux Etats appartiendront à cette union.
Si l’accord sur l’établissement d’une Union européenne de paiements cessait d’être applicable, soit d’une manière générale, soit à l’égard d’une des parties au présent accord, lesdites parties conviendraient des mesures à prendre pour maintenir le service des paiements.
1 Voir note p. 2
Il est institué une commission gouvernementale mixte. Elle se réunit à la demande d’un des deux gouvernements. Elle surveille l’exécution du présent accord et est autorisée à adapter ses dispositions aux exigences des deux Etats, à modifier les listes de marchandises ou à en établir de nouvelles.
Le présent accord étendra ses effets à la principauté de Liechtenstein aussi longtemps que celle-ci sera liée à la Confédération suisse par un traité d’union douanière.1
1 RS 0.631.112.514
Le présent accord remplace le protocole du 17 août 19461 concernant la réglementation provisoire du trafic commercial et du service des paiements entre la Suisse et l’Autriche, ainsi que les arrangements additionnels.
Il entrera en vigueur le jour de sa signature. Il pourra être dénoncé en tout temps, moyennant un préavis de trois mois, mais au plus tôt pour le 31 juillet 1955.
En cas de résiliation, il continuera d’être applicable pour la réglementation d’obligations nées pendant la durée de sa validité. Les gouvernements des deux Etats prendront, d’un commun accord, les mesures propres à assurer cette liquidation.
Fait en deux exemplaires, à Vienne, le 15 septembre 1954.
Au nom du Conseil fédéral suisse: Feldscher | Au nom du Gouvernement fédéral autrichien: Figl |
1 [RS 14 369, RO 1954 1005]
Traduzione1
(Stato 15 settembre 1954)
I due Governi provvederanno a intensificare gli scambi commerciali tra i due Stati.
A questo scopo essi si sforzeranno di liberare gli scambi commerciali nella maggiore misura possibile.
Per le merci la cui importazione o esportazione è soggetta al permesso obbligatorio le due Parti contraenti fisseranno, se è il caso, contingenti.
Nell’ambito di siffatti contingenti, le autorità competenti rilasceranno i permessi necessari conformemente alle prescrizioni generali in vigore nei due Stati.
All’atto del rilascio dei permessi d’importazione e d’esportazione sarà tenuto conto del carattere stagionale di determinate merci.
Le autorità competenti dei due Stati esamineranno con benevolenza le domande d’importazione e d’esportazione concernenti le merci soggette al permesso per le quali non è previsto un contingente.
Sono ammessi al trasferimento in base al presente Accordo i pagamenti correnti tra i due Stati.
I pagamenti previsti nell’articolo 4 saranno eseguiti per mezzo di conti che le due banche d’emissione si apriranno reciprocamente nelle loro rispettive monete o che le banche accette di Svizzera e le banche d’Austria autorizzate a questo scopo potranno aprirsi reciprocamente. Tali conti sono designati mediante la lettera «C».
Per l’esecuzione dei pagamenti previsti nell’articolo 4, la Banca Nazionale Svizzera e la Banca Nazionale d’Austria si venderanno reciprocamente, in qualità di mandatari dei loro Governi, conformemente all’articolo 8 dell’Accordo del 19 settembre 19501 per la creazione di una Unione europea di pagamenti, i franchi svizzeri o gli scellini austriaci necessari.
1 [RU 1950 1224. RU 1959 165]
Le vendite previste nell’articolo 6 saranno eseguite al corso di 16,8185 franchi per 100 scellini austriaci.
Tale corso vale come corso ufficiale; esso può essere modificato soltanto dopo comunicazione all’altra banca d’emissione.
La Banca Nazionale Svizzera e la Banca Nazionale d’Austria fissano la differenza massima ammissibile tra il corso d’acquisto e il corso di vendita dopo essersi consultate.
Le due banche d’emissione possono cedere alle banche accette nel loro Stato i franchi svizzeri o gli scellini austriaci necessari per i pagamenti previsti nell’articolo 4 e acquistare inoltre franchi svizzeri o scellini austriaci di cui dispongono le banche accette del loro Stato sui Conti «C».
Le banche accette possono utilizzare i loro crediti sui conti «C» aperti presso le banche accette dell’altro Stato per i pagamenti previsti nell’articolo 4.
La Banca Nazionale Svizzere e l’Ufficio svizzero di compensazione da una parte, e la Banca Nazionale d’Austria, dall’altra, s’intenderanno circa le misure da prendere per garantire l’applicazione tecnica del presente Accordo.
Le disposizioni dell’Accordo del 19 settembre 19501 per la creazione di un’Unione europea di pagamenti sono riservate fintanto che i due Stati faranno parte dell’Unione.
Se l’Accordo per la creazione di un’Unione europea di pagamenti dovesse cessare di essere applicabile sia in generale sia nei confronti dell’uno o dell’altro dei due Stati, le Parti contraenti s’intenderanno circa le misure da prendere per mantenere il servizio dei pagamenti.
1 Vedi nota p. 2
È istituita una commissione governativa mista. Essa si riunisce a domanda di uno dei due Governi. Essa vigila all’esecuzione del presente Accordo ed è autorizzata ad adeguare le sue disposizioni alle esigenze dei due Stati, a modificare gli elenchi di merci o a compilare nuovi elenchi.
Il presente Accordo è parimente applicabile al Principato del Liechtenstein fino a tanto che questo sarà vincolato alla Confederazione Svizzera da un trattato d’unione doganale.1
1 RS 0.631.112.514
Il presente Accordo sostituisce il Protocollo del 17 agosto 19461 che regola provvisoriamente gli scambi commerciali e il servizio dei pagamenti tra la Svizzera e l’Austria, come pure gli accordi addizionali.
Esso entra in vigore il giorno della sua firma. Esso potrà essere disdetto in ogni tempo mediante un preavviso di tre mesi, ma al più presto per il 31 luglio 1955.
In caso di disdetta, esso continuerà ad essere applicabile al disciplinamento di obblighi nati durante la sua validità. I Governi dei due Stati prenderanno, di comune intesa, le misure atte a garantire tale liquidazione.
Fatto a Vienna, in doppio esemplare, il 15 settembre 1954.
In nome del Consiglio federale svizzero: Feldscher | In nome del Governo federale austriaco: Figl |
1 [ CS 14 366. RU 1954 901 ]