(Stand am 2. Juli 1875)
Zwischen dem Bundesrate der Schweizerischen Eidgenossenschaft und dem Einwohnergemeinderate der Stadt Bern
ist, unter Vorbehalt der Ratifikation, seitens der Schweizerischen Bundesversammlung einerseits, und der Einwohnergemeinde der Stadt Bern andererseits, zum Behuf der Erledigung der über die Tragweite des Bundesbeschlusses vom 27. November 18481 entstandenen Differenzen
nachfolgende Übereinkunft abgeschlossen worden:
Die Einwohnergemeinde Bern tritt der Schweizerischen Eidgenossenschaft unentgeltlich als Eigentum ab:
1 Art. 6 ist gegenstandslos.
Die Einwohnergemeinde Bern wird ferner der Schweizerischen Eidgenossenschaft eine Summe von 500 000 Franken in zwischen dem Bundesrate und dem Einwohnergemeinderate zu vereinbarenden Terminen ausbezahlen. Die letzte Ratenzahlung wird jedenfalls spätestens auf Ende tausendachthundertsiebenundsiebenzig fällig.
1 Falls die Schweizerische Eidgenossenschaft zum Zwecke der Erstellung eines von ihr zu benutzenden neuen Verwaltungsgebäudes einen Teil des Bauplatzes zu erwerben wünscht, welcher zwischen der verlängerten Bundesgasse und der neuen Promenade der kleinen Schanze, im Eigentum der Einwohnergemeinde sich befindet, so erklärt sich letztere bereit, der Eidgenossenschaft den nötigen Bauplatz in der verlangten Ausdehnung zum Preise von 10 Franken per Quadratfuss zu übergeben, und zwar am östlichen Ende des oberwähnten Grundeigentums der Einwohnergemeinde, oder wenn die Bemühungen des Einwohnergemeinderates zur Beseitigung der Einspruchsrechte Dritter wider den Bau auf dieser Stelle erfolglos bleiben sollten, am westlichen Ende desselben. In beiden Fällen hat sich die Abtretung auf die ganze 120 Fuss messende Tiefe des Bauplatzes zu erstrecken. Die Einwohnergemeinde ist jedoch zu einer solchen Landabtretung nur verpflichtet, wenn der Bundesrat ein daheriges Begehren innerhalb drei Monaten nach Inkrafttreten dieser Übereinkunft an den Gemeinderat stellt.
2 Durch Anlage des neuen Verwaltungsgebäudes an hier bezeichneter Stelle übernimmt die Eidgenossenschaft bezüglich der Erstellung der Trottoirs und Trottoirsrinnen längs den Strassen, welche an das von ihr erworbene Grundeigentum grenzen, die gleichen Verpflichtungen, welche durch Artikel 5 der Übereinkunft vom 29. Januar 1872 zwischen Staat und Gemeinde Bern den Käufern von Bauparzellen auf dem Territorium des nördlichen Abschnittes der kleinen Schanze überbunden worden sind.
1 Die Einwohnergemeinde Bern übernimmt im fernern die Verpflichtung, auf der ihr gehörenden Vannazhalde keinerlei Gebäude zu errichten, deren Firste die jetzige Höhe der Bundesrathaus-Terrasse überragen würden.
2 Sie übernimmt auch die Verpflichtung, die erwähnte Terrasse zwischen dem Bundesrathause und der Vannazhalde als öffentliche Anlage zu erhalten.
3 Im Fall die Schweizerische Eidgenossenschaft von der ihr durch Artikel 3 eingeräumten Befugnis zur Beanspruchung von Land auf dem frühern Territorium der kleinen Schanze Gebrauch machen würde, so übernimmt überdies die Einwohnergemeinde auch dem Bunde gegenüber die Verpflichtung, die südlich von dem neu erstellten Verwaltungsgebäude verbleibenden Teile der kleinen Schanze als öffentliche Promenadenanlage zu erstellen und zu unterhalten.
1 Sollte infolge förmlichen Beschlusses der kompetenten Behörde das Bundesrathausgebäude auf hören, der Zentralverwaltung des Bundes zu dienen, so fallen die im Artikel 1 Buchstaben a, b, c bezeichneten Objekte in ihrem dannzumaligen Zustande als Eigentum an die Einwohnergemeinde Bern zurück und erlöschen die im ersten und zweiten Absatz des Artikels 4 seitens der Einwohnergemeinde übernommenen Verbindlichkeiten.
2 Für den nämlichen Fall übernimmt die Schweizerische Eidgenossenschaft die Verpflichtung, der Einwohnergemeinde Bern die im Artikel 2 vorgesehene Summe von 500 000 Franken zurückzuerstatten.
1 Gegenstandslose UeB.
Infolge Übernahme der durch diese Übereinkunft festgesetzten Leistungen der Einwohnergemeinde Bern erklärt die Schweizerische Eidgenossenschaft, dass dieselbe den ihr durch Bundesbeschlüsse vom 27. und 28. November 18481 auferlegten Verbindlichkeiten Genüge geleistet haben soll, und entbindet die Einwohnergemeinde Bern vollständig und abschliessend von jeder weitern Verpflichtung und Inanspruchnahme für Bundessitzleistungen.
1 Diese Übereinkunft tritt nach allseitiger endgültiger Ratifikation in Kraft.
2 Der Schweizerische Bundesrat und der Einwohnergemeinderat der Stadt Bern sind mit der Vollziehung derselben beauftragt. Insbesondere sollen alle diejenigen Bestimmungen, welche dingliche Rechte zum Gegenstand haben, nach Mitgabe der Gesetze des Kantons Bern in rechtsverbindliche Form gebracht werden.
(Etat le 2 juillet 1875)
Entre le Conseil fédéral de la Confédération suisse et le Conseil municipal de la ville de Berne,
il a été conclu, sous réserve de ratification, la convention suivante pour régler le différend existant au sujet de la portée de l’arrêté fédéral du 27 novembre 18481,
La commune municipale de Berne cède à titre gratuit à la Confédération suisse, en toute propriété, les objets suivants:
1 La 2e phrase est sans objet par suite de la caducité de l’art. 6.
La commune municipale de Berne paiera en outre à la Confédération suisse une somme de 500 000 francs, à des termes qui seront fixés d’un commun accord entre le Conseil fédéral et le Conseil municipal. Toutefois, le dernier de ces termes ne pourra avoir une échéance plus éloignée que la fin de l’année 1877.
1 Dans le cas où la Confédération suisse, voulant construire un nouveau bâtiment pour ses administrations, désirerait acquérir une partie de l’emplacement situé entre le prolongement de la Rue fédérale et la nouvelle promenade du Petit Rempart, appartenant à la Commune municipale, celle-ci se déclare prête à céder à la Confédération, au prix de 10 francs le pied carré, l’emplacement nécessaire, dans l’étendue qui sera réclamée. Cet emplacement sera pris à l’extrémité orientale de la propriété ci-dessus mentionnée, appartenant à la commune municipale, ou, si les efforts du Conseil communal ne parvenaient pas à écarter les oppositions des tiers contre la construction en cet endroit, à l’extrémité occidentale de cette propriété. Dans les deux cas, la cession comprendra toute la profondeur de l’emplacement, mesurant cent vingt pieds. Toutefois, la commune municipale ne sera tenue de céder cette parcelle que si le Conseil fédéral en adresse la demande au Conseil municipal dans le délai de trois mois à partir de l’entrée en vigueur de la présente convention.
2 Par la construction du nouveau bâtiment d’administration à la place susindiquée, la Confédération assume, en ce qui concerne l’établissement des trottoirs et des rigoles le long des rues qui bordent la propriété qui lui sera cédée, les mêmes obligations qui sont imposées, par l’art. 5 de la convention du 29 janvier 1872 conclue entre l’Etat et la commune de Berne, aux acheteurs de parcelles situées sur le territoire de la pente nord du Petit Rempart.
1 La commune municipale de Berne s’oblige, en outre, à n’établir, sur sa propriété de la Vannazhalde, aucun bâtiment dont le faîte dépasse la hauteur actuelle de la terrasse du Palais fédéral.
2 Elle s’engage, en outre, à maintenir comme promenade publique la terrasse susmentionnée, entre le Palais fédéral et la Vannazhalde.
3 Dans le cas où la Confédération suisse ferait usage de la faculté, qui lui est accordée par l’article 3, de réclamer la cession d’une parcelle du terrain de l’ancien Petit Rempart, la commune municipale s’engage également, vis-à-vis de la Confédération, à établir et entretenir comme promenade publique la partie restante du Petit Rempart, située au sud du bâtiment d’administration construit à nouveau.
1 Si à la suite d’une décision formelle des autorités compétentes, le bâtiment du Palais fédéral venait à cesser de servir à l’administration centrale de la Confédération, les objets désignés à l’article premier sous les lettres a, b et c feront retour, dans l’état où ils se trouveront alors, à la Commune municipale de Berne, et les obligations contractées par cette dernière en vertu des deux premiers alinéas de l’art. 4 cesseront leur effet.
2 Dans ce même cas, la Confédération suisse s’oblige à rembourser à la commune municipale de Berne la somme de 500 000 francs prévue à l’art. 2.
1 Disp. trans. sans objet.
Moyennant l’exécution des obligations assumées par la commune municipale de Berne en vertu de la présente convention, la Confédération suisse déclare que la commune a satisfait aux engagements qui lui avaient été imposés par les arrêtés fédéraux des 27 et 28 novembre 18481, et elle dégage complètement et définitivement la commune municipale de Berne de toute obligation et réclamation ultérieure pour prestations à fournir pour le siège fédéral.
1 La présente convention entrera en vigueur après avoir été valablement ratifiée par les deux parties.
2 Le Conseil fédéral suisse et le Conseil municipal de la ville de Berne sont chargés de son exécution. En particulier, toutes les stipulations qui se rapportent à des droits réels recevront la forme obligatoire en droit d’après les lois du canton de Berne.
(Stato 2 luglio 1875)
Tra il Consiglio federale della Confederazione Svizzera e il Consiglio municipale della città di Berna
è stata conchiusa con riserva di ratifica la seguente convenzione per regolare le differenze insorte sulla portata del decreto federale del 27 novembre 18481.
La Comunità municipale di Berna cede a titolo gratuito alla Confederazione Svizzera, in tutta proprietà gli oggetti seguenti:
1 Art. privo d’oggetto.
La Comunità municipale di Berna pagherà inoltre alla Confederazione Svizzera una somma di cinquecento mila franchi in rate che saranno fissate di comune accordo tra il Consiglio federale ed il Consiglio della Comunità. L’ultima di queste rate non potrà però essere pagata più tardi che a tutto il mille ottocento settanta sette.
1 Qualora la Confederazione Svizzera, volendo costruire un nuovo edifizio per le sue amministrazioni, desiderasse acquistare una parte dello spazio situato tra il prolungamento della via federale e il nuovo passegio del Piccolo Bastione, appartenente alla Comunità municipale, questa si dichiara disposta a cedere alla Confederazione, al prezzo di dieci franchi il piede quadrato, lo spazio necessario nella estensione che sarà domandata. Questo spazio sarà preso alla estremità orientale della proprietà sopra detta, appartenente alla Comunità municipale, o, se gli sforzi del Consiglio comunale non giungessero a distornare le opposizioni dei terzi contro la costruzione in questo sito, alla estremità occidentale di questa proprietà. In ambo i casi la cessione comprenderà tutta la profondità dello spazio, misurante cento venti piedi. La Comunità municipale non sarà obbligata a cedere questa parcella, fuorchè quando il Consiglio federale ne faccia domanda al Consiglio municipale nel termine di tre mesi dopo entrata in vigore la presente convenzione.
2 Colla costruzione del nuovo edifizio d’amministrazione nel sito suindicato, la Confederazione assume, in quanto al postamento dei marciapiedi e delle cunette lungo le vie dal lato alla proprietà che le sarà ceduta, i medesimi obblighi che sono imposti dall’articolo 5 della convenzione del 29 gennaio 1872, tra lo Stato e il Comune di Berna, agli acquisitori di parcelle situate sul territorio della sezione nord del Piccolo Bastione.
1 La Comunità municipale di Berna si obbliga inoltre a non erigere sulla sua proprietà alla Vannazhalde alcun fabbricato il cui colmo sorpassi l’altezza attuale della terrazza del palazzo federale.
2 Si obbliga inoltre a mantenere come passeggio pubblico la detta terrazza, tra il Palazzo federale e la Vannazhalde.
3 Nel caso che la Confederazione facesse uso della facoltà consentitale dall’articolo 3, di domandare la cessione di una parcella del terreno del vecchio Piccolo Bastione, la Comunità municipale si obbliga pure, verso la Confederazione, a stabilire e mantenere come passaggio pubblico la rimanente parte del Piccolo Bastione, posta al sud del fabbricato di amministrazione eretto di nuovo.
1 se dietro formale risoluzione delle autorità competenti, l’edifizio del Palazzo federale venisse a cessar di servire all’amministrazione centrale della Confederazione, gli oggetti designati nell’articolo 1 lettere a, b, c ritorneranno, nello stato in cui si troveranno allora, alla Comunità municipale di Berna, e gli obblighi contratti da quest’ultima in virtù dei primi due capoversi dell’articolo 4, cesseranno da ogni effetto.
2 In questo medesimo caso la Confederazione si obbliga a restituire alla Comunità municipale di Berna la somma di cinquecento mila franchi prevista dall’articolo 2.
1 Disp trans. prive d’oggetto.
Assumendosi il Comune di Berna di eseguire le prestazioni fissate colla presente convenzione, la Confederazione Svizzera dichiara che il Comune ha soddisfatto agli obblighi che erangli stati imposti dai decreti federali del 27 e 28 novembre 18481, prosciogliendo pienamente e definitivamente il Comune di Berna di ogni obbligo e corrisponsione ulteriore a causa di prestazioni per la sede federale.
1 La presente convenzione entrerà in vigore dopo essere validamente ratificata dalle due parti.
2 Il Consiglio federale svizzero e il Consiglio municipale della città di Berna sono incaricati della sua esecuzione. In particolare, tutte quelle disposizioni che hanno per oggetto diritti reali dovranno ricevere la forma obbligatoria in diritto secondo le leggi del Cantone di Berna.