Mercure : la Suisse participe à la 4e réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata

Berne, 11.03.2022 - Le 11 mars 2022, le Conseil fédéral a approuvé le mandat de la délégation suisse pour la 4e réunion de la Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le mercure. Cette convention a pour objectif de restreindre l’utilisation du mercure à l’échelle mondiale. Lors de la 2e partie de la réunion, la Suisse s’engagera en faveur d’une plus grande restriction de l’utilisation de ce métal lourd toxique et d’un mécanisme efficace pour le contrôle de la mise en œuvre de la convention au plan mondial. Cette 2e partie se déroulera du 21 au 25 mars 2022 à Bali (Indonésie).

Le mercure est un métal lourd hautement toxique qui porte atteinte à la santé humaine et à l’environnement. Si la Suisse dispose de prescriptions strictes en la matière et n’en utilise donc quasiment plus, le tableau est bien différent dans les pays en développement, qui ont encore recours à ce métal et à ses composés. Une fois rejeté dans l’environnement, le mercure peut être transporté sur de longues distances aussi bien par l’air que par l’eau, raison pour laquelle les risques qui en émanent ne peuvent être contrés de manière efficace que par des mesures d’envergure mondiale. Il est donc primordial de mettre en œuvre la Convention de Minamata sur le mercure, afin que la protection de l’environnement et des êtres humains soit garantie en Suisse.

Évaluation efficace, restrictions supplémentaires applicables au mercure

Lors de la 4e réunion, les Parties à la Convention de Minamata sur le mercure discuteront des modalités liées au contrôle de l’efficacité de la convention et de l’évaluation des effets. La délégation suisse s’engagera en faveur d’un mécanisme de monitoring efficace, notamment en termes de coûts, et d’un mécanisme d’évaluation coordonné avec les autres conventions du domaine des produits chimiques et des déchets.

Il s’agira également de décider d’autres restrictions de l’utilisation du mercure dans des produits ou des processus de fabrication. La Suisse soutiendra en particulier une restriction accrue de l’utilisation d’amalgames dentaires, notamment afin de protéger les enfants et les femmes enceintes ou allaitantes. Les obturations dentaires à base de mercure sont déjà interdites en Suisse.

Cette dernière s’engagera également en faveur d’une collaboration étroite entre le secrétariat de la Convention de Minamata et le secrétariat commun des conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm.


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