Le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz démissionnera en octobre

Berne, 06.08.2010 - Ce vendredi, Hans-Rudolf Merz a présenté sa lettre de démission à la présidente du Conseil national, Pascale Bruderer, à l'attention de l'Assemblée fédérale, et à la présidente du Conseil des Etats Erika Forster-Vannini. Il se retirera de la politique fédérale en octobre 2010 après quatorze années d'activité à Berne, dont sept comme conseiller aux Etats et sept comme conseiller fédéral, et après avoir mené à bien sa mission prioritaire qui consistait à renforcer les finances fédérales.

Elu au Conseil fédéral par l'Assemblée fédérale en 2003, Hans-Rudolf Merz a été confirmé à ce poste par 213 voix en 2007 pour une deuxième législature. Pendant les sept années qu'il a passées au gouvernement, le ministre des finances s'est notamment engagé en faveur d'un équilibre durable des finances fédérales. En menant une politique des dépenses prudente, il a réussi à diminuer la dette de 20 milliards de francs durant son mandat. Parallèlement, il s'est efforcé de simplifier le système fiscal (TVA) et d'alléger les impôts, notamment pour les couples mariés et les familles ainsi que pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les autres entreprises. L'introduction du frein à l'endettement, d'abord sur le budget ordinaire puis sur le budget extraordinaire, ainsi qu'un comportement modéré en matière de dépenses ont contribué à l'assainissement des finances fédérales. La manière dont la Suisse a lutté contre la crise économique et financière durant les années 2008 à 2010 a été saluée par le Fonds monétaire international (FMI) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En tant que fédéraliste, le ministre des finances Hans-Rudolf Merz s'est par ailleurs concentré sur la réforme de la péréquation financière et de la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons (RPT). 

Le mandat du libéral-radical a également été marqué par d'importants bouleversements intervenus aux niveaux national et international sur les places financières et par la concurrence entre Etats concernant les impôts. Cela a entraîné l'introduction de l'assistance administrative internationale simplifiée. Le Conseil fédéral a ensuite approuvé des objectifs et des mesures visant à renforcer le marché financier suisse. Sa stratégie en matière de place financière consiste principalement à poursuivre la politique des conventions contre la double imposition (CDI), conformément au standard de l'OCDE.  

En tant que chef du Département fédéral des finances, le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz est aussi le responsable du personnel des 37 000 employés de la Confédération. Dans ce rôle, il a réorganisé la Caisse fédérale de pensions, veillé à ce que les collaborateurs voient leur salaire augmenter en termes réels et reçoivent une compensation du renchérissement et fait en sorte que la Confédération compte parmi les meilleurs employeurs.


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