L’espace aérien de l’aéroport de Bâle-Mulhouse ne sera activé que durant les approches

Berne, 11.12.2007 - L’Office fédéral de l’aviation civile (OFAC) a donné son aval à l’espace aérien aménagé pour les besoins du nouveau système d’atterrissage aux instruments (ILS) qui entrera prochainement en service sur la piste 34 de l’aéroport de Bâle-Mulhouse. L’espace aérien contrôlé ne sera en activité que lorsque des approches auront lieu sur l’ILS 34. L’office exige toutefois que dans les premiers temps, les services de navigation aérienne observent attentivement le système afin de tirer des enseignements sur son fonctionnement. L’aéroport mettra l’ILS 34 en service le 20 décembre.

L'aéroport de Bâle-Mulhouse a annoncé aujourd'hui qu'il mettrait en service l'ILS 34 le 20 décembre prochain. Ce dernier remplacera la procédure d'approche actuellement en vigueur qui comprend une portion de vol à vue immédiatement avant l'atterrissage. L'OFAC a donné son appui à ce projet émanant des autorités françaises car il améliore la sécurité. L'ILS ne sera utilisé que lorsque la force du vent empêche tout atterrissage par le nord. Ses modalités d'utilisation sont définies dans un accord passé entre les autorités aéronautiques suisses et françaises.

Afin de sécuriser les approches sur l'ILS, il a fallu agrandir l'espace aérien contrôlé par les services de navigation aérienne. Il s'inscrit désormais dans un quadrilatère dont les angles sont formés par les localités de Porrentruy, Sissach, Olten et Wangen an der Aare ; sa limite inférieure oscillant entre 5700 et 8500 pieds d'altitude (1700 et 2500 mètres). L'extension de l'espace aérien contrôlé a pour effet de réduire l'espace aérien disponible pour la petite aviation (principalement pour le vol à voile et le parapente). Afin de limiter au minimum les restrictions, l'OFAC a décidé au début de l'année que l'espace aérien rattaché à l'ILS 34 ne serait activé qu'en cas d'approches par le sud.

Les services de navigation ont été chargés par l'OFAC de tester ces derniers mois le fonctionnement de cet espace intermittent en l'activant et en le désactivant à intervalles irréguliers. Durant la phase de test, aucune approche selon la nouvelle procédure n'a été effectuée. Il est apparu que les pilotes respectaient de manière générale la nouvelle réglementation. Aussi l'OFAC a-t-il donné son aval à l'instauration de l'espace aérien temporaire. Afin de recueillir des informations sur le fonctionnement de cet espace aérien non permanent, dont la gestion est plus exigeante, l'office a ordonné aux services de navigation aérienne de surveiller attentivement le respect des règles par les pilotes dans les premiers mois et d'en rendre compte régulièrement.



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Office fédéral de l'aviation civile
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