Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin rencontre le ministre italien de la culture, Francesco Rutelli

Berne, 04.08.2007 - Deux accords culturels passés entre la Suisse et l’Italie sont entrés en vigueur. Le premier porte sur l’accès aux institutions culturelles publiques, et le second concerne la coproduction cinématographique. Quand ils visiteront des musées publics, des galeries, des sites archéologiques, des parcs et jardins et d’autres installations semblables, les touristes suisses pourront bénéficier des mêmes conditions, des mêmes tarifs d’entrée et des mêmes avantages particuliers que les ressortissants nationaux. L’accord de coproduction cinématographique abaisse de 30 à 20% la participation minimale du coproducteur minoritaire et redonne un nouveau souffle à la collaboration cinématographique entre la Suisse et l’Italie. Ces résultats couronnent les discussions menées en octobre dernier à Rome par le Conseiller fédéral Pascal Couchepin et le ministre italien de la culture, Monsieur Francesco Rutelli.

Dans les musées publics italiens, les ressortissants suisses payaient jusqu’à présent des prix d’entrée plus élevés que les ressortissants des pays de l’UE, ou ne bénéficiaient pas de réductions. Cette situation, qui concernait autant les touristes que les Suisses établis en Italie était régulièrement rapportée à l’administration fédérale. Les institutions culturelles de notre pays quant à elles, n’ont pas pour pratique de moduler leurs prix d’entrée selon l’origine des visiteurs.

A l’occasion d’une visite de travail à Rome en octobre 2006, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin s’est entretenu de ce problème avec le ministre italien de la culture, Monsieur Francesco Rutelli. Le gouvernement italien, soucieux de promouvoir les échanges culturels entre nos deux pays, s’est déclaré prêt à convenir contractuellement du principe de réciprocité sur les prix d’entrée. L’accord concerne les institutions culturelles publiques ; il ne touche pas les institutions privées. C’est l’échange d’une note diplomatique qui marque sa mise en vigueur aujourd’hui.

L’accord stipule que les ressortissants de chacune des parties contractantes pourront bénéficier, sur le territoire de l'autre Etat, des mêmes conditions, des mêmes tarifs d’entrée et des mêmes avantages particuliers que les ressortissants nationaux en ce qui concerne l’accès aux institutions culturelles publiques tels que les musées, les galeries, les sites archéologiques, les parcs et jardins et autres installations semblables. Cette réglementation s’applique dans le cadre de la législation nationale respective de chacune des deux parties. Cela signifie que les enfants et les jeunes de moins de 18 ans et les personnes de plus de 65 ans entreront gratuitement dans les institutions culturelles du ministère italien de la culture, et que les jeunes entre 18 et 25 ans paieront demi tarif.

Le ministère italien de la culture possède plus de 100 musées archéologiques et historiques, des galeries d’art (p.ex. le Museo di Capodimonte à Naples ou la Galerie des Offices à Florence), de nombreux sites archéologiques (p.ex. Herculanum ou Pompéi), des châteaux (p. ex. le Castel del Monte ayant appartenu à Frédéric II de Hohenstaufen), des églises (p. ex. la Basilica S. Apollinare in Classe à Ravenne), et des parcs, (p.ex. le Giardino di Boboli à Florence). En Sicile et dans la vallée d’Aoste, dans les provinces autonomes de Trente et de Bolzano ainsi que dans les institutions culturelles privées ou dirigées par des organismes locaux, la réglementation est différente de celle appliquée dans les institutions publiques.

Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin et le ministre italien de la culture Francesco Rutelli saluent également l’entrée en vigueur de l’accord de coproduction qui intensifiera la collaboration cinématographique entre nos deux pays. L’accord prévoit notamment d’abaisser de 30 à 20 % la participation financière minimale du producteur minoritaire, soit à un niveau qui correspond mieux à la réalité des coproductions italo-suisses. Et enfin, l’accord a été adapté à l’évolution des technologies, notamment celle du numérique, que connaît le cinéma.


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