Les chemins de fer présentent une stratégie globale pour la région de Bâle

Berne, 09.05.2003 - La « Deutsche Bahn » SA (DB SA), la Société Nationale des Chemins de fer français (SNCF), le Réseau ferré de France (RFF) et les Chemins de fer fédéraux SA (CFF SA) ont présenté au Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) une planification générale de l’aménagement du réseau ferroviaire de la région bâloise. Après une évaluation sommaire, le DETEC retient que les réflexions présentées relèvent du long terme, à quelques exceptions près. Leur réalisation n’est envisageable qu’une fois terminées la NLFA et la deuxième étape de Rail 2000. Pour éviter à long terme les insuffisances de capacité qui se profilent déjà, il sera tenu compte des propositions de solutions que contient l’étude au moment de l’élaboration du message de planification de la NLFA 2.

Dans les décennies à venir, notamment dès 2017, lorsque la NLFA sera entièrement mise en exploitation, il faut s’attendre à ce que le trafic augmente sur le réseau ferroviaire de la région bâloise. Sur l’axe nord-sud, la majeure partie du trafic des voyageurs longues distances et du trafic de transit des marchandises passera impérativement par Bâle. Afin de prévenir à temps les éventuels goulets d’étranglement qui pourraient survenir, à long terme, au niveau de l’infrastructure, la DB SA, la SNCF, le RFF et les CFF SA ont présenté au DETEC, pour prise de position, une planification stratégique d’ensemble. Dans le cadre de l’agrandissement de l’infrastructure, les entreprises proposent de discuter, entre autres, des solutions suivantes: remettre en service et aménager le tronçon Mulhouse (F) – Mühlheim (D) pour le trafic marchandises, prolonger la 3e et la 4e voie Karlsruhe – Bâle plus avant dans la région bâloise en construisant un deuxième pont sur le Rhin, ou contourner Bâle en construisant un nouveau tronçon entre Bâle et Stein/Säckingen (Bypass Hochrhein), etc.

Après une première évaluation sommaire, le DETEC constate que ces propositions – hormis quelques aménagements ponctuels – ne devraient être envisagées qu’à long terme et après la réalisation de la NLFA et de la deuxième étape de Rail 2000. Pour la Confédération, outre les considérations financières, le fait que la nécessité de ces aménagements de l’infrastructure n’ait pas été établie de manière concluante et sur tous les points entre aussi en ligne de compte. En ce qui concerne la lutte contre le bruit sur les tronçons de la région de Bâle, l’étude de planification présentée ne contient pas d’éléments qui justifient une adaptation des principes de planification actuellement valables, notamment du plan des émissions 2015, car les aménagements éventuels ne pourraient être entrepris qu’après 2015. Il faudra donc vérifier à ce moment-là comment adapter les principes de planification en tenant compte du futur volume du trafic.

L’Office fédéral des transports (OFT) examinera cette planification d’ensemble et tiendra compte des propositions qui y sont formulées lors de l’élaboration du message sur la planification de la NLFA 2. Dès juin, l’OFT discutera également de cette thématique avec la France et l’Allemagne dans les comités directeurs existants du trafic ferroviaire transfrontalier. Il s’agira aussi d’établir s’il faut charger un groupe spécial trinational (Allemagne, France, Suisse) de poursuivre l’étude de la planification d’ensemble de la région bâloise.


Auteur

Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication
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