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Financement des coûts liés au stockage obligatoire d'inhibiteurs de la

Financement des coûts liés au stockage obligatoire d'inhibiteurs  de la
neuraminidase

Le Conseil fédéral a chargé le département fédéral de l'économie de
garantir, avec le département fédéral de l'intérieur et la branche
concernée, le financement à long terme des coûts liés au stockage
obligatoire d'inhibiteurs de la neuraminidase.

Le DFE assurera, en collaboration avec le département fédéral de
l'intérieur (DFI) et la branche concernée, le financement à long terme
des coûts liés au stockage obligatoire ainsi que la liquidation
économiquement neutre de ces réserves lorsque le moment sera venu. En
l'occurrence, la solution préconisée consisterait à garantir ce
financement par le biais de tous les autres médicaments soumis au
stockage obligatoire, en répercutant les frais de stockage même sur
ceux dont les prix à la consommation ont été approuvés par les
autorités.

Les antiviraux et notamment le Tamiflu, inhibiteur de la neuraminidase,
ont un rôle clé dans la lutte contre les pandémies grippales. On peut
facilement administrer ce médicament dès les premiers symptômes de la
maladie et traiter ainsi les patients tant qu'on ne dispose pas d'un
vaccin efficace.

Dès le début 2004, le Conseil fédéral avait soumis les inhibiteurs de
la neuraminidase au stockage obligatoire afin de garantir
l'approvisionnement du pays. La constitution d'une réserve obligatoire
touche aujourd'hui à sa fin. Cette réserve suffira, en cas de pandémie
grippale, pour assurer la prophylaxie du corps médical pendant 6
semaines et la thérapie de 25 % de la population, selon les
recommandations de l'OMS.

Fondamentalement, les coûts générés par le stockage obligatoire d'un
produit doivent être supportés par ceux qui le consomment et sont donc
répercutés sur le prix de vente de ce produit. Les propriétaires de
réserves obligatoires sont dédommagés par un fonds de garantie alimenté
par l'économie privée : ceux qui mettent pour la première fois le
produit en circulation versent une contribution au fonds. De ce fait,
ces réserves ne grèvent aucunement la Confédération.

Dans le cas du Tamiflu, le fonds de garantie ne peut couvrir les
dépenses courantes sur le long terme car, en temps normal, les ventes
d'inhibiteurs de la neuraminidase sont trop modestes pour générer à
elles seules les montants requis.

Office fédéral pour l'approvisionnement économique du pays Gerold
Lötscher, directeur suppléant, tél. 031 322 21 98  Peter Graf, chef de
la section réserves obligatoires, tél. 031 322 21 84