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Pas de prescriptions supplémentaires sur les placements de la BNS et des caisses de pensions


COMMUNIQUE DE PRESSE

Pas de prescriptions supplémentaires sur les placements de la BNS et des
caisses de pensions

03 sep 2003 (DFF) De l'avis du Conseil fédéral, il n'y a pas lieu d'édicter
des prescriptions plus strictes concernant les placements en dollars
américains de la Banque nationale suisse et des caisses de pensions. Afin de
limiter les éventuelles pertes de change, le conseiller national Rudolf
Strahm (PS/BE) avait proposé, dans une interpellation, de rendre plus
sévères les prescriptions relatives aux placements en dollars américains. Le
Conseil fédéral se déclare défavorable à des prescriptions supplémentaires
en la matière et met en évidence les avantages que présente un portefeuille
de placements diversifié. De plus, il souligne la responsabilité centrale
des caisses de pensions, obligées d'investir avec prudence et en tenant
compte des risques encourus.

Dans sa réponse à l'interpellation de Rudolf Strahm, le gouvernement indique
que la gestion des réserves monétaires de la Banque nationale suisse (BNS)
relève en principe de la compétence de la BNS elle-même. Celle-ci définit le
volume et la composition de ses réserves en se basant avant tout sur ses
besoins monétaires. Au cours des dernières années, elle a ramené à moins de
40 % la part des dollars américains dans l'ensemble de ses réserves en
devises et a continuellement augmenté la part des euros. Etant donné que le
franc varie moins fortement par rapport à l'euro, il a été possible de
réduire considérablement le risque de change. En comparaison internationale,
la BNS dispose ainsi d'un portefeuille en devises extrêmement bien
diversifié.

Le Conseil fédéral ajoute que la gestion paritaire de fortune est une tâche
que les caisses de pensions ne peuvent pas déléguer. En assumant cette
tâche, les caisses de pensions doivent observer en matière de placements les
prescriptions fixées par voie d'ordonnance. Les placements en devises ainsi
qu'en actions et en obligations en monnaies étrangères ne doivent pas
dépasser 30 % de l'ensemble des placements d'une institution de prévoyance.
Les devises et les obligations en monnaies étrangères sont limitées à 20 %
au total. Le 1er avril 2000, le Conseil fédéral a complété les dispositions
relatives aux placements. Il a ainsi renforcé la tâche de gestion des
institutions de prévoyance et introduit une nouvelle définition de la notion
de sécurité. Les organes de direction sont tenus d'adapter la stratégie de
placement à la capacité de l'institution à faire face aux risques, afin de
garantir la sécurité quant à la réalisation des prestations de prévoyance.

Renseignements: René Weber, Administration fédérale des finances, tél.: 031
324 75 52

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