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Pour la paix et la solidarité

Embargo: 19h00

DEPARTEMENT FEDERAL
DES AFFAIRES ETRANGERES

Berne, le 13 septembre 2002

Communiqué de presse

Pour la paix et la solidarité

La promotion de la paix, la protection des populations civiles, le
renforcement des droits de l'homme et une amélioration qualitative de la
coopération au développement sont au cour de la politique que la Suisse
mènera au sein de l'ONU. C'est ce qu'a affirmé aujourd'hui le Conseiller
fédéral Joseph Deiss devant l'Assemblée générale des Nations Unies. "La
neutralité est un atout dans notre action au service de la paix", a-t-il
déclaré. Pour Joseph Deiss, l'adhésion de la Suisse à l'ONU témoigne de sa
volonté d'assumer davantage de responsabilités et de manifester une
solidarité accrue avec la communauté internationale.

Selon le Conseiller fédéral Joseph Deiss, l'ONU est le seul lieu au monde où
l'on puisse trouver des réponses aux problèmes globaux. Seule une ONU forte
permet de combattre la pauvreté à l'échelle planétaire et de promouvoir le
développement durable. Elle offre un forum unique où créer le consensus
entre Etats et aussi lutter efficacement contre le terrorisme international.

Dans son intervention, Joseph Deiss a souligné que la Suisse ouvrera
toujours à la prévention des guerres et qu'elle participera plus activement
à des processus de paix en apportant son expérience. Elle se mobilisera en
particulier pour la protection des populations civiles, et soutiendra
résolument la lutte contre le recrutement d'enfants soldats, contre la
prolifération des armes légères et pour l'élimination des mines
antipersonnel. Elle s'emploiera sans relâche et sans faille au renforcement
des droits de l'homme et s'engagera, par conséquent, en faveur de l'adoption
d'un protocole additionnel à la Convention des Nations unies contre la
torture. En matière de coopération au développement, la Suisse veut
contribuer à améliorer la coordination à l'intérieur de l'ONU, mais aussi
entre l'ONU et la société civile, les banques de développement et le secteur
privé.

L'adhésion de la Suisse à l'ONU et les priorités de son engagement ne
marquent aucune rupture mais s'inscrivent dans la continuité de sa politique
extérieure. Le chef du Département fédéral des affaires étrangères a
également relevé devant les Etats membres que les Suisses, en décidant
d'adhérer à l'ONU, ont dit "oui" à davantage de responsabilités et à une
solidarité accrue avec la communauté internationale pour résoudre les défis
globaux.