En Suisse, comme chez nos voisins européens d'ailleurs, on se trouve à un tournant de la politique en matière d'asile et de migrations a déclaré, ce lundi à Lucerne, la ministre de la justice à l'occasion des réunions de printemps de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.

On a compris ces dernières années, a encore précisé Mme Metzler, que l'Europe a besoin d'une immigration cohérente, une telle approche étant positive en soi. Pourtant, il existe aussi un malaise au sein des populations européennes, qui se manifeste par une exhortation toujours plus fréquente à durcir la politique en matière d'asile et de migrations.

La Suisse est prête à relever les défis à venir

Dans sa présentation, aux membres de l'Assemblée parlementaire, de la politique de la Confédération en matière de migrations et de réfugiés, la conseillère fédérale Metzler-Arnold a signalé que l'accord avec l'UE sur la libre circulation des personnes, la nouvelle loi sur les étrangers ainsi que les révisions du droit de la nationalité et de la loi sur l'asile mettaient la Suisse en position de faire face aux défis qui se profilent à l'horizon.

La conseillère d'État bernoise Dora Andres a, pour sa part, exposé à Lucerne la politique en matière de migrations et de réfugiés dans une perspective cantonale. Le panel de discussion consécutif, qui a vu la participation de Jean-Daniel Gerber, directeur de l'Office fédéral des réfugiés, a été consacré à la situation des immigrants clandestins en Suisse.

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