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Exercice général d'urgence Hermès II: Comment la population et-elle informée en cas d'accident majeur dans une centrale nucléaire?

Commission fédérale pour la protection AC 20 octobre 2001
Information BRU/RPE/ID

Exercice général d'urgence Hermès II: Comment la population et-elle informée
en cas d'accident majeur dans une centrale nucléaire?

Tous les deux ans, un exercice général d'urgence est organisé dans une des
quatre centrales nucléaires suisses. Cette année, c'est dans la centrale
nucléaire de Mühleberg qu'ont été testées les mesures techniques et la
collaboration des spécialistes en vue de faire face à un accident majeur
dans ce type d'installation. En même temps, le déroulement de l'information
à fournir à la population concernée et aux autorités a été vérifié.
Le scénario a débuté par un attentat perpétré à l'explosif sur l'usine
hydraulique de Mühleberg, provoquant une baisse de l'approvisionnement en
électricité de la centrale nucléaire, qui allait finalement aboutir à un
accident majeur.
L'exercice était dirigé par Berhard Brunner, depuis le début de l'année
président de la Commission fédérale pour la protection atomique et chimique
(COPAC). La COPAC est une commission consultative du Conseil fédéral chargée
de fournir aux autorités des conseils et du soutien pour toutes les
questions se rapportant aux menaces et aux risques atomiques, biologiques et
chimiques.
Ont pris part à cet exercice les responsables de la centrale nucléaire de
Mühleberg, les services d'états-majors des communes et des districts
avoisinants, mais aussi la police cantonale bernoise et l'état-major général
du canton. Les services suivants ont également participé à l'exercice: la
Centrale nationale d'alarme (CENAL), à Zurich, la Division principale de la
sécurité des installations nucléaires (DSN), le Comité directeur
radioactivité (CODRA) et la Division presse et radio (DIPRA) des services d'
état-major du Conseil fédéral. La DIPRA avait pour tâche de simuler la très
forte demande d'informations qui intervient en cas d'accident majeur.
L'exercice a permis de constater les interactions complexes des organismes d
'intervention et de direction aux divers stades des opérations, interactions
qui ne peuvent fonctionner en cas d'accident réel que si elles ont fait l'
objet d'exercices à intervalles réguliers. Une fois de plus, il s'est avéré
que ce sont les communications qui fonctionnent bien dans le cadre des
activités normales, qui sont les plus rapides et les plus sûres lors de
situations exceptionnelles.

 DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE  LA PROTECTION DE LA POPULATION ET
DES  SPORTS
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