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Conférence de la FAO : succès pour une agriculture durable

COMMUNIQUE DE PRESSE / Berne, le 15.11.2001

Conférence de la FAO : succès pour une agriculture durable

La 31e Conférence de la FAO à Rome a adopté un traité contraignant
devant permettre à l'avenir aussi un libre échange et une utilisation
durable des ressources phytogénétiques pour l'alimentation et
l'agriculture. La première fois, la politique agricole suisse se voit
dotée, dans un traité à part, d'un cadre légal pour de telles
préoccupations. L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) était chargé
de diriger les négociations.
Les travaux de révision de l'Engagement international sur les
ressources phytogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture ont
duré sept ans. A présent, ils ont abouti avec l'adoption du traité par
la Conférence de la FAO. Cent seize pays ont voté pour le traité ; les
Etats-Unis et le Japon se sont abstenus. L'OFAG a joué un rôle
important au sein de la commission compétente de la FAO
(vice-présidence). Les contributions financières de la Direction du
développement et de la coopération et de l'OFAG ont permis de mener en
Suisse, notamment des cycles de négociation extraordinaires, qui ont
fortement contribué à la solution consensuelle.
Du point de vue des pays du Nord comme de ceux du Sud, l'adoption du
traité représente un grand succès politique pour une agriculture
durable avec ses multiples fonctions. Le traité exige notamment des
Parties qu'elles développent des politiques agricoles justes.
Celles-ci doivent promouvoir la diversité des systèmes d'exploitation
agricole. Ces dispositions permettront notamment de poursuivre la
politique de l'agriculture multifonctionnelle menée jusqu'à ce jour
par la Suisse.
Le traité multilatéral règle en outre le libre accès à certaines
ressources phytogénétiques énumérées dans une liste, lesquelles
revêtent une importance particulière pour l'alimentation et
l'agriculture. Il constitue le fondement nécessaire pour que les
détenteurs initiaux des ressources phytogénétiques aient leur part au
bénéfice tiré d'une utilisation commerciale de ces ressources. Le
traité reconnaît les prestations traditionnelles des paysans en
matière de conservation et de développement des ressources
phytogénétiques. Le soin de définir les modalités des ces droits des
agriculteurs a été laissé aux législations nationales.

Renseignements:
Hans-Jörg Lehmann, Etat-major Ecologie, tél. 031-322 26 28