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Communiqué de presse

Notification des variations d'effectif: une meilleure discipline est nécessaire

La banque de données sur le trafic des animaux fonctionne, mais elle pâtit encore d'un manque de discipline dans la notification des variations d'effectif et des abattages de bovins. Tel est le bilan qu'ont fait des représentants de la Banque de données sur le trafic des animaux SA lors d'une séance avec des collaborateurs de l'Office vétérinaire fédéral et les vétérinaires cantonaux, près d'une année après le lancement de cette nouvelle banque de données. Les participants ont discuté des mesures pour améliorer les notifications et donc assurer, en ce qui concerne les bovins, une traçabilité sans failles de la naissance jusqu'à l'abattage des animaux.

Le nouveau contrôle du trafic des animaux - dont le dispositif principal est la banque de données centralisée - a été lancé le 1er juillet 1999. Depuis le 1er décembre 1999 tous les veaux nouveau-nés doivent être marqués à l'aide de la double marque auriculaire officielle de couleur jaune et leur naissance doit être notifiée à Berne, de même que toutes les variations d'effectif du troupeau et l'abattage des animaux nouvellement marqués. Le but du nouveau système est l'enregistrement sans failles de toutes les étapes parcourues par les bovins de leur naissance jusqu'à leur abattage. La Banque de données sur le trafic des animaux SA (BDTA SA), société mandatée par l'Office vétérinaire fédéral (OVF) pour gérer ce grand projet, a connu ses propres difficultés durant la phase initiale du projet: d'une part des retards se sont produits dans la commande et la livraison des marques auriculaires, d'autre part le service de renseignements téléphoniques a été débordé pendant un certain temps par les très nombreux appels. Ces difficultés du début sont maintenant surmontées et toutes les installations techniques fonctionnent. Plus de 6000 notifications, manuscrites pour la plupart, sont traitées chaque jour; mais les notifications sont aussi possibles par téléphone et récemment par Internet. Plus de 80% des détenteurs de bovins sont disciplinés dans leurs notifications et, dans la plupart des cas, ces notifications sont exemptes d'erreurs.

Le problème vient des notifications manquantes

Toutefois, par rapport aux notifications justement, un problème qui pourrait menacer le système dans son ensemble est apparu: le nombre des notifications incohérentes ne cesse d'augmenter. Il y a incohérence lorsque, lors de la vente d'un veau à un engraisseur p. ex., la cession de l'animal est bien annoncée à la banque de données par l'éleveur, mais non l'acquisition par l'acheteur. Inversement, il arrive aussi que la BDTA SA reçoive une annonce d'entrée d'un animal dans un troupeau ou une notification d'abattage sans que la sortie correspondante d'un autre troupeau n'ait été préalablement annoncée.

Pour assurer le fonctionnement du nouveau contrôle du trafic des animaux, le système de la double notification est indispensable. A chaque déplacement d'un animal d'une exploitation vers l'autre, il faudrait que la sortie et l'entrée soient notifiées l'une et l'autre à la banque de données. C'est surtout dans les exploitations d'engraissement et dans les abattoirs - où les animaux sont relativement le plus nombreux - que la discipline de notification n'a pas encore atteint la rigueur souhaitable. Il y a plusieurs raisons à cela, entre autres des raisons techniques. Les documents d'accompagnement qui doivent être remis lors de la vente d'un animal ne sont souvent pas dûment remplis avec le numéro complet de la marque auriculaire à douze chiffres. De plus, le code-barre des marques auriculaires n'est pas toujours lisible sans difficultés.

Après consultation des vétérinaires cantonaux, l'OVF et la BDTA SA ont esquissé un ensemble de mesures destinées à améliorer les notifications. Par des améliorations techniques, il faudrait qu'il soit concrètement plus facile de remplir les documents d'accompagnement et les cartes de notification; il s'agirait par ailleurs de sensibiliser les personnes concernées par une information ciblée et de les amener ainsi à mieux accepter les exigences d'une notification disciplinée. Une commission composée de représentants des milieux concernés, notamment des abattoirs, des marchands de bétail et de l'Union suisse des paysans, va soutenir la BDTA SA et l'Office vétérinaire fédéral dans leurs efforts.

Berne, le 19 octobre 2000

OFFICE VÉTÉRINAIRE FÉDÉRAL
Service de presse et d'information

Renseignements:

Heinz K. Müller, OVF, 031 323 85 68

Fritz Schmitz-Hsu, comité de direction de la BDTA SA,
Morgenstrasse 129, 3018 Berne
, Tél. 031 998 42 21