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La Suisse entend conserver sa position au sein du FMI

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Suisse entend conserver sa position au sein du FMI

De l'avis du Conseil fédéral, le public a le droit d'être informé des
objectifs que poursuit la Suisse au sein du Fonds monétaire
international (FMI) et de la Banque mondiale. Dans sa réponse donnée
aujourd'hui à six interventions parlementaires, le Conseil fédéral
considère également qu'il ne peut appuyer, dans le cadre du FMI, une
réforme fondamentale du droit de vote en faveur des pays en
développement et des pays en transition. Il estime en effet qu'en dépit
des intérêts justifiés des Etats membres les plus pauvres et les plus
petits, toute réforme du droit de vote allant au-delà d'une augmentation
marginale des voix de base signifie pour la Suisse une réduction
volontaire de sa propre part du total des voix. La Suisse devrait en
conséquence renoncer à sa position à la tête d'un groupe de pays.

A la fin mars, avant que ne débute à Washington l'assemblée de printemps
du FMI, divers membres du Parlement sont intervenus auprès du Conseil
fédéral afin de s'informer de la position de la Suisse au sein du FMI et
de soumettre des propositions concrètes quant à un engagement plus net
de l'administrateur suisse sur certaines questions. Le Conseil fédéral
vient de répondre à deux interpellations, l'une du conseiller aux Etats
Eugen David (PDC, SG), l'autre du conseiller national Ruedi Baumann
(Verts, BE), et quatre postulats dont les auteurs sont la conseillère au
Etats Christiane Langenberger (PRD, VD) ainsi que les conseillers
nationaux Fulvio Pelli (PRD, TI), Remo Gysin (PS, BS) et Rudolf Strahm
(PS, BE).

Le Conseil fédéral se réjouit de l'intérêt croissant pour les
institutions de Bretton-Woods. Il relève à cet égard qu'il a informé le
Parlement et le public des questions liées au FMI à un rythme beaucoup
plus soutenu que par le passé. Il estime faire preuve aujourd'hui de
suffisamment de transparence quant aux prises de position de la Suisse
dans ce contexte. Il accepte par ailleurs le principe d'une plus large
participation du secteur financier privé lorsqu'il s'agit de résoudre
des crises comme ce fut le cas en Asie, au Brésil ou au Mexique. Il note
à ce propos que depuis longtemps la Suisse milite en ce sens au sein du
FMI.

DEPARTEMENT FEDERAL DES FINANCES
Service de presse et d'information

Information:
Giorgio Dhima, Administration fédérale des finances, tél. 031 322 60 48
Beat Siegenthaler, Administration fédérale des finances, tél. 031 322 64
63

 De plus amples informations sur les thèmes présentés se trouvent à la
rubrique "Dernières nouvelles" de notre site Internet www.dff.admin.ch.

13.6.2000