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Un essai international d'annonce d'accident industriel démontre que des améliorations sont encore nécessaires

3003 Berne, le 6 juin 2000

Information aux médias de la Centrale nationale d'alarme (CENAL)

Un essai international d'annonce d'accident industriel démontre que des
améliorations sont encore nécessaires

 Le 19 avril 2000 est entrée en vigueur la Convention de l'ONU/CEE sur les
effets transfrontières des accidents industriels. Cette convention lie seize
Etats, dont la Suisse. A l'occasion des travaux préparatoires de la première
conférence réunissant les parties à la convention, la Centrale nationale d'
alarme, qui représente l'organe de contact de la Suisse pour l'annonce d'
accidents industriels, s'est déclarée disposée à effectuer un essai d'
annonce d'accident. Le résultat démontre que des améliorations sont encore
nécessaires.

Selon la Convention de l'ONU/CEE sur les effets transfrontières des
accidents industriels, toutes les parties à la convention sont tenues de
prendre des mesures propres à protéger la population et l'environnement des
accidents industriels. L'une de ces mesures consiste à avertir immédiatement
les pays concernés par un accident industriel dont les effets dépasseraient
les frontières. L'annonce porte sur le lieu de l'accident et le moment
auquel il s'est produit, ainsi que sur son ampleur et ses effets.

Pour la Suisse, la mise en ouvre de la convention incombe à l'Office fédéral
de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP), alors que la Centrale
nationale d'alarme officie en tant qu'organe de contact, auquel on peut
annoncer un accident industriel 24 heures sur 24.

Des exercices nécessaires
La convention prévoit que l'état de préparation du système d'annonce soit
vérifié par des essais réguliers. C'est pourquoi la CENAL a, d'entente avec
le secrétariat de l'ONU/CEE et l'OFEFP, effectué un tel essai avec les
organes de contact des seize parties à la convention et des 19 autres Etats
signataires, à l'occasion des travaux préparatoires de la première
conférence des parties à la convention. Il s'agissait de vérifier le délai
de réaction en cas d'accident. Le moment de l'exercice d'alarme, qui n'avait
pas fait l'objet d'une annonce  préalable et qui était clairement indiqué
comme étant un essai, avait été fixé en dehors des heures de bureau. Un peu
moins de 40 % des destinataires de l'alarme ont réagi dans un délai de moins
de trois heures, 30 autres pour-cent ont répondu à la CENAL dans les 24
heures, alors que les 30 % restants n'ont réagi qu'après avoir été
directement recontactés par le CENAL.

Des améliorations nécessaires
Comme l'exercice l'a démontré, le système d'annonce ne fonctionne pas encore
de manière satisfaisante. Les causes de cet état de fait sont de natures
diverses. Il faut en premier lieu citer des numéros d'urgence faux, modifiés
ou qui n'ont plus de validité. Les problèmes de langue représentent un autre
facteur de dysfonctionnement. Tous les services d'urgence ne disposent pas
en permanence d'une équipe qui soit à même de travailler en anglais.
Certains services d'urgence ne sont pas non plus occupés 24 heures sur 24.
La première conférence des parties à la convention, qui se tiendra en
novembre de cette année, décidera d'autres essais et des mesures à prendre
en vue de l'amélioration du système d'annonce.

Centrale nationale d'alarme

 DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE  LA PROTECTION DE LA POPULATION ET
DES  SPORTS
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