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Les enquêtes disciplinaires en rapport avec "l'affaire Bellasi" sont terminées

3003 Berne, 3 mai 2000

Information destinée aux médias

Enquêtes disciplinaires au DDPS

Les enquêtes disciplinaires en rapport avec "l'affaire Bellasi" sont
terminées

 Dans le cadre de "l'affaire Bellasi", le DDPS a engagé au total 13
procédures disciplinaires internes. Sept de ces procédures concernaient des
agents de l'Etat-major général, les six autres étant dirigées contre des
agents des Forces terrestres. Une procédure au sein de l'Etat-major général
demeure suspendue jusqu'au terme de la procédure pénale en cours devant les
autorités civiles. Les 12 enquêtes disciplinaires ont entraîné les
conséquences suivantes: 4 cas ont été sanctionnés par un blâme. Un cas a été
sanctionné par un blâme associé à une amende. Dans 5 autres cas, on a
renoncé à prendre des mesures disciplinaires. Enfin, 2 procédures
disciplinaires ont été suspendues, car il s'est avéré que les personnes
concernées n'avaient rien à se reprocher.

Aucune violation grave des obligations de service n'a pu être constatée. Les
mesures disciplinaires prononcées sont par conséquent légères. Sur l'échelle
des sanctions prévues  par le droit des fonctionnaires, qui comprend 9
niveaux, et dont la mesure la plus sévère prévoit le licenciement de l'agent
fautif, les sanctions qui ont été prises se situent toutes aux niveaux
inférieurs.

Le genre et la portée des sanctions disciplinaires prononcées dépendent de
la faute, des motifs, du comportement, de la position et de la
responsabilité du fonctionnaire dans le cadre du service ainsi que de l'
importance des intérêts du service qui ont été violés ou mis en danger. On
établit ensuite une distinction entre la violation intentionnelle ou par
négligence des devoirs de service. Les enquêtes disciplinaires n'ont révélé
aucun acte commis intentionnellement ou par négligence grave. Les violations
des devoirs de service qui ont fait l'objet d'une sanction sont presque
toutes fondées sur la négligence légère. Le comportement répréhensible est
dû en partie à une inattention contraire au devoir, et en partie aussi à une
sauvegarde incomplète des intérêts de la Confédération. Lors de la
détermina-tion des mesures à adopter, chaque cas a été considéré en relation
avec des sanctions de nature similaire prises auparavant. Ce type de
comparaison offre d'une part une garantie suffisante pour une appréciation
objective et équitable des agents concernés, et permet d'autre part de
préserver une indépendance de jugement  par rapport à tout ce qui a été
rapporté dans les médias  sur "l'affaire Bellasi".

Les enquêtes disciplinaires prévues par le droit des fonctionnaires doivent
être nettement distinguées de la procédure pénale engagée contre Dino
Bellasi. Comme cela a déjà été le cas dans les enquêtes antérieures
effectuées à l'intérieur et à l'extérieur du Département, conjointement à l'
instruction pénale en cours, les enquêtes disciplinaires n'ont révélé aucun
indice qui permettraient de conclure que les agents concernés ont commis des
fautes relevant du code pénal.

En ce qui concerne le nom d'Armin Balzer, qui a souvent été évoqué par les
médias, nous tenons à préciser que ce fonctionnaire, travaillant à l'
Etat-major général, au protocole militaire, ne fait l'objet d'aucune
procédure pénale et qu'aucune mesure disciplinaire n'a été prise contre lui
dans le cadre de l'enquête qui vient de s'achever.

 DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE  LA PROTECTION DE LA POPULATION ET
DES  SPORTS
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