Les jours de service dans l'armée ont diminué de moitié en moins de dix ans

3003 Berne, le 1er mai 2000

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Les jours de service dans l'armée ont diminué de moitié en moins de dix ans

En 1999, 224'579 militaires ont accompli plus de 6,5 millions de jours de
service. En moins de dix ans, les prestations de service ont diminué de
moitié. En 1990, elles se comptaient encore à 12 millions environ.

En dix ans à peine, le nombre de jours de service de l'armée a diminué de
moitié. En 1990, il était encore de 12 millions environ, en 1995, il chutait
à 7,16 millions. L'an dernier, les militaires ont accompli 6'512'088 jours
de service, ce qui correspond à une moyenne de 29 jours de service par
militaire. Quelque 300'000 jours de service ont été effectués dans le cadre
d'engagements subsidiaires tels que "Sorge" (l'encadrement des requérants
d'asile) et "Cronos" (mission de surveillance à Genève et à Berne).

13,3 millions de repas distribués

En 1999, 13,3 millions de repas ont été préparés. Les dépenses totales de la
troupe se sont élevées, pour l'année comptable 1999, à 211,7 millions de
francs. Ce qui représente
20,1 millions de francs (10,49%) de plus que l'exercice précédent. Le
domaine de la subsistance marque particulièrement cette comptabilité, avec
un montant de 75,2 millions de francs (+22,48%). Ces dépenses pour la
subsistance sont conditionnées par les acquisitions plus volumineuses auprès
du magasin des subsistances de l'armée et auprès des troupes du soutien,
d'une part et, d'autre part, par les achats auprès des fournisseurs par la
troupe elle-même. Les dépenses consacrées à la solde des militaires ont
ascendé l'an dernier à 69,2 millions de francs (+21,5%): un accroissement dû
à l'introduction, en juillet 1999, des nouveaux suppléments de solde (11,9
millions de francs).

En revanche, les dépenses pour le logement de la troupe comme les dommages à
la culture et à la propriété ont engendré de moindres coûts l'an dernier.
Les coûts pour le transport de la troupe sont, eux aussi, en diminution. Une
régression qui s'explique par le fait qu'aujourd'hui, les grands
déplacements de troupes sont rares, voire inexistants.

 DÉPARTEMENT FÉDÉRAL DE LA DÉFENSE, DE  LA PROTECTION DE LA POPULATION ET
DES  SPORTS
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