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ESB. Le programme de surveillance est reconduit

COMMUNIQUE DE PRESSE / Berne, le 9.2.2000

ESB. Le programme de surveillance est reconduit

Le programme de surveillance de l'ESB appliqué en Suisse suscite un
vif intérêt à l'étranger où il est cité en exemple. La Suisse est en
effet le premier et le seul pays qui effectue, au-delà de l'examen des
animaux ayant présenté des symptômes cliniques, un dépistage sur les
groupes à risque de son cheptel bovin. Le programme de surveillance
appelé "UP99" - commencé en janvier 1999 et conçu d'abord comme un
projet pilote limité dans le temps - a permis d'améliorer sensiblement
la qualité de la surveillance de l'ESB et il a été décidé de le
reconduire. Le dépistage actif de vaches infectées dans certaines
catégories définies de la population bovine enrichit considérablement
les données de sorte que l'analyse épidémiologie de l'ESB peut être
affinée. Selon les estimations des experts de l'Office vétérinaire
fédéral, l'ESB devrait être éliminée avant la fin de la décennie.

Les données recueillies au cours des années passées par les
épidémiologistes chargés de la surveillance de l'ESB ont permis
d'établir des modèles mathématiques de l'évolution de la maladie
jusqu'à présent et de faire des pronostics sur son évolution future -
dans les limites de la certitude conférée par des données
statistiques. Selon ces estimations chiffrées, il faut s'attendre en
2000 à un nombre aussi élevé de cas d'ESB qu'en 1999. Mais la tendance
à la baisse, brièvement démentie l'année passée, devrait ensuite se
confirmer et l'ESB devrait disparaître avant la fin de la décennie.

La population bovine suisse, qui compte environ 1,7 million de têtes,
devrait receler selon les modèles mathématiques quelque 150 vaches
vivantes infectées dont l'infection n'a pas encore pu être détectée.
Quelque 110 d'entre elles devraient être reconnues dans les années qui
viennent comme des cas d'ESB. Elles seront exclues de la consommation
humaine. Une application généralisée du test de dépistage de l'ESB
permettrait probablement d'exclure en outre de la consommation humaine
ceux des 40 animaux restants qui au moment de l'abattage se situent à
un stade avancé de la maladie, peu avant l'apparition des symptômes
cliniques. Mais l'investissement qu'il faudrait consentir à cette fin
serait d'environ 100 millions de francs. Compte tenu des mesures
prises pour protéger la santé des consommateurs dès 1990, les
autorités en charge du dossier estiment qu'une telle mesure ne
s'impose pas.

Office vétérinaire fédéral

Remarque à l'attention des rédactions:
Le présent communiqué de presse est complété par une documentation
pour les médias, comportant des graphiques et des tableaux, disponible
sur "Infovet", le site Internet de l'OVF, à l'adresse suivante
(http://www.admin.ch/bvet).

Renseignements:
Heinz K. Müller, secteur communication, tél. 031 323 85 68