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Résidus d'hormones dans la viande importée

COMMUNIQUE DE PRESSE / Berne, le 9.2.2000

Résidus d'hormones dans la viande importée

L'Office vétérinaire fédéral a intensifié l'année dernière les
analyses effectuées sur de la viande importée pour déceler d'éventuels
résidus de substances dont l'utilisation pour stimuler la croissance
des animaux est interdite en Suisse. Des concentrations non admises
ont été décelées dans cinq échantillons en tout sur 216. Dans trois
échantillons en provenance des Pays-Bas la valeur limite fixée pour le
clenbutérol a été dépassée et dans deux échantillons en provenance des
Etats-Unis on a trouvé des résidus de diéthylstilboestrol dont la
valeur de tolérance est de zéro. Les établissements concernés ont été
rayés de la liste des fournisseurs agréés ou soumis à des conditions
particulières. Les analyses effectuées durant la même période sur la
viande suisse n'ont pas donné lieu à des contestations.
Au moment où une controverse opposait l'UE et les Etats-Unis au sujet
de la viande de bovins traités aux hormones, l'Office vétérinaire
fédéral (OVF) a intensifié ses analyses de recherche de résidus à
l'importation. Des analyses ont été effectuées sur des échantillons de
viande importée en provenance de 21 établissements situés aux
Etats-Unis, en Afrique du Sud, en Namibie, en Uruguay, au Brésil, en
France, en Italie et aux Pays-Bas. Deux échantillons en provenance des
Etats-Unis se sont révélés positifs à l'égard du diéthylstilboestrol
(DES), une hormone synthétique pour laquelle la valeur de tolérance
est de zéro (l'OVF a déjà donné des informations à ce sujet dans un
communiqué de presse daté du 13 juillet 1999). Dans trois échantillons
de viande de veau en provenance des Pays-Bas, la valeur limite de
clenbutérol, un béta-agoniste, a été dépassée. Grâce à la grande
sensibilité des tests utilisés en Suisse, 70 échantillons sur les 216
ont révélé des traces de substances dont l'utilisation comme
stimulateurs de la croissance est interdite en Suisse. Mis à part les
deux cas susmentionnés, les quantités étaient de 20 à 100 fois
inférieures aux valeurs de tolérance fixées par l'Office fédéral de la
santé publique et se trouvaient donc largement au-dessous du seuil de
concentration à partir duquel des effets négatifs sur la santé sont à
craindre.
La législation suisse offre une procédure souple et rapide pour
répondre à la violation des dispositions en vigueur. Les
établissements ayant livré des produits où les substances interdites
ont été décelées sont soit rayés de la liste des fournisseurs agréés
soit soumis à des conditions particulières.
Des contrôles de routine sont aussi effectués dans les abattoirs
suisses. L'année passée, aucun des échantillons analysés à cette
occasion n'a donné lieu à des contestations. Le rapport complet sur le
programme de recherche de résidus sera publié en mars prochain dans le
Bulletin de l'Office vétérinaire fédéral.

OFFICE VÉTÉRINAIRE FÉDÉRAL
Service de presse et d'information

Renseignements:
Jakob Schluep, Autorisations et inspections, tél. 323 85 10