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L'OFEFP autorise le tir d'un lynx

Dégâts causés par un lynx dans les Préalpes fribourgeoises

L'OFEFP autorise le tir d'un lynx

L'office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP)
autorise le tir d'un jeune lynx qui a tué en une dizaine de jours trois moutons
et blessé deux autres, sur l'alpage de la Perilloudaz, au-dessus de Charmey
(FR). La situation particulière de l'alpage, les attaques répétées de l'animal
qui indique une spécialisation dans l'attaque des moutons, ont motivé la
décision de l'OFEFP. L'animal sera tiré par le garde-chasse responsable
fribourgeois.

Depuis la montée des troupeaux à l'alpage, début juin, le jeune lynx a tué trois moutons et blessé
deux autres. La fréquence de ses attaques montre qu'il s'est spécialisé dans ce mode de prédation.
La présence d'un âne dans le troupeau, qui devrait éloigner le prédateur, s'est révélée insuffisante,
vu la configuration très spéciale de l'alpage, une clairière entourée de forêts, située dans la zone
d'habitat des lynx.

Ces raisons très spécifiques ont poussé l'OFEFP à anticiper pour délivrer l'autorisation de tir. Vu le
comportement du jeune lynx durant les dix derniers jours, la probabilité d'autres attaques est quasi
certaine et la limite des quinze bêtes tuées, qui détermine une autorisation exceptionnelle de tir,
serait vraisemblablement atteinte rapidement.

Les critères établis par l'OFEFP sur proposition du Groupe de travail Grands Carnassiers restent en
vigueur. Ils stipulent qu'une autorisation de tir ne peut être accordée que si, durant une saison et
dans un rayon de cinq kilomètres quinze têtes de bétail ont été tuées - ou douze si des dégâts ont
déjà été constatés l'année précédente. Ainsi, seuls les animaux qui se sont spécialisés dans les
attaques de moutons sont sélectionnés. Troisième condition: des mesures de protection des
troupeaux doivent avoir été prises préalablement.

Réexaminer la situation des petits troupeaux

A plus long terme, la situation des petits troupeaux de moutons dispersés doit être réexaminée. Pour
les plus grands troupeaux, des mesures de sécurité supplémentaires, comme la surveillance par des
bergers et des chiens, doivent être développées.

Berne, le 16 juin 1999

OFFICE FEDERAL DE L'ENVIRONNEMENT, DES FORETS ET DU PAYSAGE

Service d'information

Renseignements

- M. Philippe Roch, Directeur de l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage
(OFEFP), tél. 031 322 93 01

- M. Hans-Jörg Blankenhorn, inspecteur fédéral de la chasse, Direction fédérale des forêts,
(OFEFP), tél. 031 324 78 32
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