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Aucune prescription violée lors de l'atterrissage du Falcon 50 du Conseiller fédéral A. Ogi

Berne, le 3 juin 1999

Communiqué de presse

Aucune prescription violée lors de l'atterrissage du Falcon 50 du Conseiller
fédéral A. Ogi

L'enquête consécutive à une controverse à propos de l'atterrissage, le 18
décembre 1998 sur l'aérodrome de Berne-Belp, du Flacon 50 des Forces
aériennes à bord duquel se trouvait le Conseiller fédéral Adolf Ogi est
terminée. Dans son rapport final, le juge d'instruction conclut que,
contrairement aux affirmations d'un inspecteur de l'Office fédéral de
l'aviation civile (OFAC), les pilotes de l'avion n'ont à aucun moment violé
des prescriptions.

Le 18 décembre 1998, en provenance de Bruxelles, le Falcon 50 des Forces
aériennes a atterri à16 h 54 sur l'aérodrome de Berne-Belp, avec à son bord
le Chef du Département de la défense, de la protection de la population et
des sports, le Conseiller fédéral Adolf Ogi. Auparavant, vers 16 h, un
inspecteur de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) avait tenté
d'atterrir sur l'aérodrome de Berne-Belp. En raison des conditions
météorologiques, celui-ci a décidé de se rabattre sur l'aérodrome de
Granges. Vers 18 h 30, l'inspecteur est arrivé en voiture à l'aérodrome de
Berne-Belp et a constaté que le Falcon 50 des Forces aériennes avait atterri
malgré les conditions météorologiques peu optimales. A ses yeux, ceci
constituait une violation des prescriptions de sécurité en vigueur. Par la
suite de cela, il a déposé une plainte contre le commandant de bord de
l'appareil militaire. En conformité avec la réglementation des compétences
juridiques, l'OFAC a transmis la plainte aux Forces aériennes.

Le Commandant de corps Fernand Carrel, Commandant des Forces aériennes,
quoique convaincu que "ses" pilotes avaient respecté toutes les
prescriptions, a confié l'affaire à un juge d'instruction militaire afin de
clarifier les faits. Dans son rapport final, le juge d'instruction retient
que la planification et l'exécution du vol ont été conformes aux critères
professionnels. Le fait que des conditions météorologiques telles que celles
qui régnaient le 18 décembre sont susceptibles d'évoluer en quelques minutes
est connu. Le vol d'approche aux instruments sur l'aérodrome de Berne-Belp a
cependant été exécuté avec toute la prudence requise et des possibilités de
dégagement sur les aérodromes de Payerne et de Dübendorf ont été prévues à
temps. Le rapport final du juge d'instruction se conclut qu'à aucun moment
il n'y a eu violation d'une quelconque prescription. De plus, le rapport de
l'enquête insiste sur la personnalité fiable du commandant de bord et sur
les excellentes qualifications de celui-ci.