Des mesures contre «l'électrosmog»
COMMUNIQUE DE PRESSE
L’ordonnance sur la protection contre le rayonnement non isonisant est envoyée en consultation
Des mesures contre «l’électrosmog»
Le projet d’ordonnance sur la protection contre «l’électrosmog» a été envoyé en consultation par le
Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC).
Le DETEC recommande d’utiliser le projet en tant que directive, dès avant l’entrée en vigueur de
l’ordonnance. Celui-ci fournit une base de décision provisoire pour les demandes de permis de
construire pendantes. L’ordonnance prévoit notamment que les lignes à haute tension et les antennes
de téléphonie mobile doivent respecter une distance minimale par rapport aux écoles, aux hôpitaux et
aux habitations.
Le «rayonnement non ionisant» (RNI) - c’est le nom de «l’électrosmog» dans le jargon technique -
est produit partout où passe du courant électrique et où des ondes électromagnétiques et des micro-
ondes sont émises. La nocivité des émissions dépend de leur intensité.
La nouvelle ordonnance reprend les valeurs limites d’immission reconnues sur le plan international
pour les rayons électromagnétiques. Mais comme on ne sait pas grand chose sur leurs effets à long
terme, la Suisse prévoit des dispositions supplémentaires. A titre préventif, il s’agit de diminuer les
émissions dans les écoles, les hôpitaux, les habitations et les autres lieux dans lesquels des
personnes séjournent régulièrement. Lors de la construction de lignes à haute tension, de stations de
transformation, de voies de chemins de fer ou d’antennes émettrices, on respectera des distances
minimales contraignantes par rapport à ces lieux de séjour exposés. Dans les installations existantes,
le rayonnement sera réduit autant que possible grâce à des mesures techniques.
De nombreuses demandes pour des antennes de téléphonie mobile, liées à l’extension actuelle des
réseaux, sont pendantes. Dans une lettre aux autorités cantonales et communales compétentes,
Moritz Leuenberger, chef du DETEC, leur a recommandé de se servir dès à présent du projet
d’ordonnance comme base d’évaluation provisoire pour l’octroi d’autorisations. Le DETEC veut ainsi
éviter d’être mis devant le fait accompli, avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance.
Les téléphones portables eux-mêmes ne sont pas concernés par l’ordonnance. Il faudrait en effet
prévoir des réglementations sur le plan international. L’OFEFP envisage en revanche de lancer un
projet avec différents partenaires : les consommateurs devraient pouvoir connaître et comparer
l’intensité du rayonnement des différents téléphones portables.
La nouvelle ordonnance (ORNI) se fonde sur la loi fédérale sur la protection de l’environnement. La
procédure de consultation dure jusqu’au 15 mai 1999.
Berne, le 16 février 1999
Département fédéral de l’Environnement,
des Transports, de l’Energie et de la Commmunication
Service de presse
Renseignements
- M. Jürg Baumann, chef du service Rayonnement non ionisant, Office fédéral de l’environnement, des
forêts et du paysage (OFEFP), tél. 031 322 69 64
- M. Stefan Joss, division Protection de l’air, section Industrie et artisanat, Office fédéral de
l’environnement, des forêts et du paysage (OFEFP), tél. 031 322 68 57
Annexes :
projet d’ordonnance et rapport explicatif
Internet :
Vous trouverez d’autres documents sur le site Internet suivant :
http://www.admin.ch/buwal/presse/aktuell.htm