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Le CF réorganise l'Etat-major de crise "prise d'otages"

Communiqué de presse

Le Conseil fédéral réorganise l'Etat-major de crise "prise d'otages"

Créé en 1975, l'Etat-major de crise "prise d'otages" (EMPO) va être
réorganisé. Mercredi, le Conseil fédéral a édicté à cette fin une base
juridique moderne sous la forme d'une nouvelle "ordonnance concernant
l'Etat-major Prise d'otage et chantage" qui entrera en vigueur le 1er
janvier 1999.

L'EMPO avait été instauré en 1975 à la suite d'enlèvements commis pour
obtenir la libération de terroristes. Il est entré en fonction
principalement à l'occasion de détournements d'avions, mais aussi lors
de l'occupation de l'ambassade de Pologne, à Berne (1982). Compte tenu
des changements intervenus dans la situation sécuritaire et de
l'élargissement de l'éventail des menaces, la base juridique édictée en
1975 comme les structures et le plan d'engagement de l'état-major ne
répondaient plus aux exigences d'une gestion moderne des crises. Une
réorganisation s'avérait dès lors indispensable.

Rebaptisée "Etat-major Prise d'otage et chantage" (EMPOC), cette unité
est conçue comme un instrument de la Confédération permettant de gérer
des situations de crise caractérisées par des menées de chantage et
engendrées par des actes criminels plaçant la Confédération ou un Etat
étranger dans une situation de contrainte. Cet état-major continue
d'être placé sous la direction du chef du Département fédéral de justice
et police.

Le nouvel EMPOC est redimensionné sur le plan des effectifs et
professionnalisé; son organisation, plus flexible, est opérationnelle en
tout temps (fonction d'unité permanente). Il se voit par ailleurs
attribuer de nouveaux locaux. En cas de crise, la Police fédérale est la
première adresse de contact. Enfin, les compétences entre la
Confédération et les cantons sont clairement réglées dans la nouvelle
ordonnance.

25 novembre 1998

DEPARTEMENT FEDERAL DE JUSTICE ET POLICE
Service d'information et de presse