Modification de la loi sur les routes nationales: la Confédération reçoit de nouvelles compétences
COMMUNIQUE DE PRESSE
Modification de la loi sur les routes nationales: la
Confédération reçoit de nouvelles compétences
Le Conseil fédéral a pris connaissance des résultats de la consultation concernant les
modifications de la loi sur les routes nationales, effectuée en septembre. Il a également
accepté que ces modifications - légèrement remodelées après la consultation - fassent
l'objet d'un complément au message relatif à la loi sur la coordination et la
simplification des procédures d'approbation des plans; le Parlement peut donc
examiner les deux textes législatifs en même temps.
Les modifications apportées à la loi sur les routes nationales concrétisent deux mesures
proposées par le rapport final d'un groupe de travail dénommé "standards dans la construction
des routes nationales". Il s'agit d'instaurer de nouvelles voies de recours, de transférer des
cantons à la Confédération les compétences d'approuver les projets et, enfin, de concentrer les
procédures spéciales dans une seule procédure principale. A l'avenir, c'est donc la
Confédération qui approuvera les projets, que les cantons élaboreront comme auparavant en
collaboration avec l'Office fédéral des routes. En outre, les autorisations (autorisation de
défricher ou découlant du droit de la pêche) seront délivrées en même temps que
l'approbation des plans.
Ces modifications sont liées à de nouvelles dispositions procédurales, basées sur le message
du 25 février 1998 relatif à la loi fédérale sur la coordination et la simplification des
procédures d'approbation des plans. En effet, ce dernier règle les procédures concernant
divers types d'installations telles que les canalisations ou les lignes à haute tension, voire
celles qui relèvent des chemins de fer. Elles ont déjà été examinées par le Conseil des Etats,
lors de sa session d'automne.
En général, les partis et les associations de transport consultés approuvent les modifications
de la loi sur les routes nationales. Quant aux organisations écologistes, si elles saluent la
simplification et l'accélération des voies de recours et de l'approbation des plans, elles sont
nettement plus réservées quant à la réunion des procédures spéciales dans une procédure
principale. Enfin, la moitié des cantons voit tout le projet d'un regard sceptique; ils
désapprouvent surtout le fait de devoir transférer leurs compétences d'autoriser les projets à la
Confédération.
Berne, le 4 novembre 1998
Département fédéral de l'Environnement,
des Transports, de l'Energie et de la
Communication
Service de presse
Renseignements:
Ursula Schneider Schüttel, Sg DETEC, Service juridique Tél. 031 322 81 22