Armoiries de la Suisse

CONFOEDERATIO HELVETICA
Les autorités fédérales de la Confédération suisse

Page d'accueil
Courrier
Recherche

Fin de la visite du conseiller fédéral K. Villiger en Asie centrale

Communiqué de presse

Fin de la visite du conseiller fédéral K. Villiger en Asie centrale

Le conseiller fédéral Villiger a achevé sa visite de six jours en Asie
centrale. Les buts fixés ont été atteints: des liens avec quatre pays
faisant partie du groupe conduit par la Suisse au Fonds monétaire
international (FMI) et à la Banque mondiale ont été développés et les
conditions cadres offertes aux exportateurs et aux investisseurs
suisses ont été améliorées.

Du 7 au 13 mai, la délégation suisse a parcouru le Turkménistan,
l'Azerbaïdjan, le Kirghizistan et l'Ouzbékistan. Conduite par le
conseiller fédéral K. Villiger, cette délégation était composée de
représentants de la Confédération (Département des finances,
Département de l'économie publique, Département des affaires
étrangères) ainsi que de représentants du secteur privé (banques,
chimie, industrie des machines). Les quatre pays visités sont des
Etats indépendants depuis 1991 et, depuis 1992, ils sont membres du
groupe mené par la Suisse au FMI et à la Banque mondiale. Ce voyage
avait pour tâche de renforcer la cohésion du groupe susmentionné
auprès des institutions de Bretton-Woods, ainsi que d'intensifier les
relations économiques bilatérales.

Cette visite de travail a été perçue de la part des pays hôtes comme
un geste important de la Suisse à leur égard, marquant l'intérêt de
notre pays pour une collaboration aussi bien bilatérale que
multilatérale. Les entretiens avec les présidents, les ministres des
finances, les gouverneurs des banques centrales ainsi que d'autres
membres des gouvernements respectifs se sont déroulés dans une
atmosphère détendue. Notre pays a confirmé sa volonté de renforcer la
coopération en matière économique, financière et technique.

Un intérêt particulier a été accordé au Kirghizistan et à
l'Ouzbékistan. Parallèlement à l'aide apportée à l'Europe de l'Est et
à la Communauté des Etats indépendants (CEI), une série de projets ont
ainsi été réalisés, principalement dans les domaines suivants:
énergie, santé, banques, environnement, mensuration cadastrale,
agriculture et sylviculture.

Un important besoin de capitaux

Selon la délégation suisse, ces entretiens ont fait essentiellement
ressortir les difficultés inhérentes au changement de système - car
différentes méthodes ont été choisies pour opérer ce processus de
réforme économique. Si de gros efforts ont été déployés avec succès
pour obtenir une stabilité générale de l'économie, les réformes de
nature structurelle et institutionnelle sont moins avancées. Suivant
les pays, la privatisation d'entreprises publiques en particulier
s'effectue à un rythme plutôt lent. En revanche, les abondantes
ressources naturelles (pétrole, gas naturel, coton, minéraux, or,
etc.) sont exploitées plus efficacement et les moyens de transports
nécessaires à l'exportation de ces produits se sont améliorés. Les
pays considérés veulent en outre diversifier leur structure de
production pour davantage prendre en charge eux-mêmes le traitement de
leurs matières premières. Pour moderniser leur économie, ils ont
besoin de beaucoup de capitaux, ce qui explique la priorité qu'ils
accordent au développement des investissements étrangers.

Développement des liens juridiques

Une amélioration de la sécurité juridique est une condition
primordiale pour que soient menés à bien ces changements. La Suisse
soutient ces efforts en développant ses liens juridiques avec les pays
de la région. Les accords  bilatéraux qu'elle conclut constituent
ainsi la base de relations commerciales plus étroites et
d'investissements plus nombreux de la part d'entreprises suisses. A
cet égard, une pierre importante a été posée par la signature d'un
accord sur le commerce et la collaboration économique avec le
Kirghizistan. La Suisse espère entamer la semaine prochaine encore
avec ce dernier pays des négociations sur une convention traitant des
questions de protection des investissements et de double imposition.
Il est également prévu de conclure des accords de ce genre avec
l'Azerbaïdjan et le Turkménistan. Les relations contractuelles avec le
Turkménistan sont, quant à elles, plus avancées: il existe une
convention de protection des investissements depuis novembre 1993, un
accord sur le commerce depuis juillet 1994 et un accord sur le trafic
aérien depuis avril dernier.

DEPARTEMENT FEDERAL DES 	FINANCES
Service de presse et d'information
13.5.1997