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Le pacage de bovins suisses sur territoire français sera de nouveau admis

COMMUNIQUÉ  DE  PRESSE

Le pacage de bovins suisses sur territoire français sera
de nouveau admis

Les autorités vétérinaires françaises et suisses sont parvenues à un
accord dans leurs négociations sur l'estivage de bovins suisses en
France voisine. Selon une lettre des autorités vétérinaires françaises,
la France est prête à accepter l'estivage de bovins suisses sur ses
pâturages et donc à lever, du moins sur ce point, l'interdiction totale
des importations qu'elle avait ordonnée le 21 décembre 1996.
L'estivage est soumis à une série de conditions que la Suisse peut
remplir.

Le 21 décembre 1996, les autorités vétérinaires françaises
interdisaient toute importa-tion de bovins vivants provenant de Suisse.
Quelque 13 000 bovins suisses sont menés chaque année sur des pâturages
français limitrophes pour l'estivage. Une interdiction totale aurait
rendu impossible cette pratique courante depuis plusieurs siècles. Des
né-gociations approfondies avec les autorités françaises ont donc permis
la réouverture de la frontière pour l'estivage. Il est vrai que les
autorités françaises y ont posé toute une série de conditions: par
exemple, elles n'accepteront que l'estivage de bovins nés après fin
décembre 1991 et provenant de troupeaux où jamais un cas d'ESB n'est
encore ap-paru. Par ailleurs, la zone pour l'estivage des bovins suisses
sera limitée à une bande longeant la frontière d'une largeur de 10 km;
des dérogations seront possibles dans les régions où cette limitation
nuirait à une longue tradition. De plus, les bovins suisses ne devront
pas entrer en contact avec des bovins français, mais cette condition
était déjà remplie.

La réouverture de la frontière pour l'estivage de bovins suisses en
France voisine est accueillie avec soulagement, surtout par les éleveurs
de Suisse romande qui avaient l'habitude de mener leurs bovins de
l'autre côté de la frontière pour l'estivage et qui au-raient eu de
grosses difficultés si l'interdiction totale avait été maintenue.

Les négociations avec l'Autriche, un pays où l'estivage de bovins
suisses est également de tradition, sont en cours. Une solution semble
se dessiner, mais il n'y a pas encore de résultats concrets.

Berne, le 27 mars 1997

OFFICE VÉTÉRINAIRE FÉDÉRAL
Service de presse et d'information