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Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone: 4e Conférence des Parties

Convention de Vienne pour la protection de la couche d'ozone: 4e
Conférence des Parties
Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la
couche d'ozone: 8e Conférence
du 25 au 28 novembre 1996 à San José,  Costa Rica
La protection de la couche d'ozone passe par un soutien accru aux PED
Les pays en développement (PED) ont besoin d'argent pour financer le
remplacement des chlorofluorocarbures (CFC) et des halons déjà interdits
dans les pays industrialisés. Lors de la 8e Conférence du Protocole de
Montréal, les Parties devront se prononcer à San José (Costa Rica) sur
une augmentation du budget alloué au Fonds multilatéral. La Suisse
soutient ce développement et fera acte de candidature pour obtenir un
siège au Comité exécutif du Fonds.
Avec l'interdiction de produire et d'importer des CFC et des halons,
entrée en vigueur au 1er janvier 1996 pour les pays industrialisés, une
des principales dispositions du "Protocole de Montréal relatif à des
substances qui appauvrissent la couche d'ozone" est désormais acquise.
Pour leur part, c'est en décembre 1995, à Vienne, que les pays en
développement se sont engagés à mettre en oeuvre les mêmes mesures d'ici
l'an 2010. Les Parties contractantes avaient déjà décidé en 1991 de créer
un Fonds multilatéral alimenté par les pays industrialisés pour financer
le remplacement des CFC et des halons. Les deux budgets triennaux adoptés
jusqu'à présent ont atteint 290, puis 570 millions de francs. La Suisse y
a contribué pour un total de 11,3 millions de francs sur six ans.
Les besoins financiers du Fonds multilatéral pour la période 1997-1999
ont été évalués sous l'égide du Programme des Nations Unies pour
l'environnement (PNUE): 625 millions de francs seront nécessaires si l'on
entend permettre aux pays en développement de tenir leurs engagements au
même rythme. Ce renforcement des moyens financiers, considéré comme
nécessaire par la Suisse, est contesté par d'autres pays.
La consommation de CFC et de halons dans les pays en développement -
actuellement de 200'000 tonnes par an - croît très rapidement. Afin
d'enrayer au plus vite cette évolution, le Conseil fédéral est disposé à
soutenir une augmentation du budget triennal du Fonds multilatéral
jusqu'à un maximum de 650 millions de francs, ce qui porterait la
contribution de notre pays à 8,5 millions de francs sur trois ans. Le
Conseil fédéral a par ailleurs accepté l'idée de revendiquer un siège au
Comité exécutif chargé d'évaluer les projet financés par le Fonds.
La 8e Conférence des Parties contractantes réunie du 25 au 28 novembre
1996 à San José, capitale du Costa Rica, traitera également de
l'importation illégale de CFC dans les pays industrialisés. La Suisse
s'engagera pour que les quelques milliers de tonnes provenant surtout de
Russie, de Chine et des Indes ne puissent plus être transférées dans les
pays riches. La délégation suisse sera présidée par Georg Karlaganis, de
l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP).

	DEPARTEMENT FEDERAL DE L'INTERIEUR
	Service de presse et d'information

Renseignements
Blaise Horisberger, section Produits dangereux pour l'environnement,
Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage (OFEFP),
031/322 90 24.