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La Commission de la concurrence autorise General Electric Corporation à acquérir la banque Procrédit

COMMUNIQUE DE PRESSE

La Commission de la concurrence autorise General Electric Corporation à
acquérir la banque Procrédit

Après avoir procédé à un examen conformément aux articles 10 et 33 LCart, la
Commission de la concurrence a décidé le 20 mai 1998 d'autoriser General
Electric Capital Corporation (GECC) à acquérir la banque Procrédit et ce,
sans charges ou conditions.

La banque Procrédit était jusqu'à présent une filiale de la Société de
Banque Suisse. Ses activités se déployaient surtout dans le domaine du
crédit à la consommation. En 1997, GECC avait déjà fait l'acquisition,
auprès de l'UBS, de la banque Aufina, elle-même active dans le domaine du
crédit à la consomma-tion ainsi que dans celui du leasing automobile. La
Commission avait autorisé cette concentration d'entreprises le 18 août 1997
sans avoir préalablement procédé à un examen approfondi.

Cette nouvelle concentration d'entreprises  a été notifiée à la Commission
de la concurrence le 8 janvier 1998. Cette dernière a décidé le 2 février
1998 d'ouvrir une procédure d'examen, étant donné qu'elle craignait que GECC
ait par l'inter-médiaire de cette nouvelle acquisition la possibilité de
fixer des taux d'intérêts abusifs, comte tenu du cumul des parts de marchés
des banques Aufina et Procrédit.

Après un examen minutieux effectué par le secrétariat de la Commission de la
concurrence et avoir entendu les parties, la Commission est parvenue à la
conclusion que la concentration d'entreprises  ne constituait ou ne
renforçait pas de position dominante capable de supprimer une concurrence
efficace. En effet, les marchés concernés sont ouverts et bénéficient d'un
développement dynamique. D'une part, s'il était possible d'obtenir des gains
particulièrement élevés sur le marché du crédit à la consommation,  les
banques à vocation universelle qui ne sont pas encore actives dans ce
domaine pourraient y entrer durablement et sans délais. D'autre part, le
développement constant de nouvel-les formes de financement des bien de
consommation a pour conséquence d'empêcher des taux d'intérêts abusifs.

Berne, le 26 mai 1998

COMMISSION DE LA CONCURRENCE
Secrétariat

Renseignements:
Rolf Dähler, directeur, tél. 031/322 20 40