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Echec du référendum contre la loi sur la protection de l´Etat

Communiqué

Echec du référendum contre la loi sur la protection de l´Etat

Le référendum lancé contre la loi fédérale, du 21 mars 1997, instituant des
mesures visant au maintien de la sûreté intérieure (LMSI) n´a pas abouti, ses
auteurs ayant collecté tout au plus 49´696 signatures valables. Après
vérification, la Chancellerie fédérale a constaté le non-aboutissement du
référendum par voie de décision qui a été publiée dans la Feuille fédérale.

Le 7 juillet 1997, le comité « en finir avec l´Etat fouineur » a déposé auprès
de la Chancellerie fédérale un référendum muni de 50´829 signatures selon les
indications données par ses auteurs. Il s´est révélé après le comptage effectué
par la Chancellerie que le seuil requis des 50´000 signatures valables n´avait
pas été atteint. Le comité référendaire a demandé que les signatures récoltées
dans sept cantons soient recomptées et que toutes celles donnant lieu à
contestation, quel que soit le canton, fassent l´objet d´une attestation
complémentaire. Bien que les deux demandes aient été acceptées, le référendum
n´a pas obtenu le nombre de signatures requis par la constitution fédérale.

Le 10 septembre, le Conseil fédéral a confié à une commission
interdépartementale la tâche de procéder à un nouveau dépouillement des
signatures. Celle-ci n´en a finalement validé que 47´897. En tenant compte du
résultat le plus élevé auquel chaque groupe a abouti, tous les cas douteux ont
été tranchés en faveur du comité référendaire. Même en additionnant les
signatures dont la validité a été finalement acceptée, le résultat ne dépasse
pas 49´696 signatures. Ce nombre comprend toutes les signatures déposées dans
les délais, toutes celles qui ont été validées par une attestation
complémentaire, toutes celles qui, après coup, ont été validées d´office par
une attestation de la qualité d´électeur et toutes celles qui ont été attestées
par les communes et renvoyées au comité référendaire avant l´expiration du
délai.

La décision de constatation de la Chancellerie fédérale peut être attaquée
devant le Tribunal fédéral par un recours de droit administratif. Le
non-aboutissement du référendum sera réputé définitif au terme du délai de
recours qui est de 30 jours.

CHANCELLERIE FEDERALE
Service d´information

30.12.97

Renseignements
Hans-Urs Wili, section des droits politiques, tél. 031 322 37 49