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Le DFJP autorise la limitation de vitesse à 100 km/h sur la N2,

Communiqué de presse
Le DFJP autorise la limitation de vitesse à 100 km/h sur la N2,
dans le secteur dEmmen
La demande du canton de Lucerne visant à limiter la vitesse à 80 km/h durant la
nuit est rejetée

Pour des raisons de sécurité routière, le Département fédéral de justice et
police (DFJP) a donné lautorisation de limiter la vitesse à 100 km/h sur la N2,
dans le secteur dEmmen. Le chef du Département, le conseiller fédéral Arnold
Koller, a en revanche rejeté une demande du canton de Lucerne visant à réduire
la vitesse à 80 km/h durant la nuit, la jugeant disproportionnée.
Le 8 mai 1996, le Gouvernement lucernois avait requis du DFJP lautorisation de
limiter la vitesse à 100 km/h sur la N2, dans le secteur dEmmen. De surcroît,
il exigeait de pouvoir abaisser la vitesse à 80 km/h sur ce même tronçon
pendant la nuit (de 22 h à 6 h) lorsque les conditions de circulation sont
dangereuses (p. ex. en cas de bouchon) et lorsque les atteintes à
lenvironnement sont excessives.
Lexamen du rapport dexpertise joint à la demande du canton de Lucerne révèle ce
qui suit: en comparant les cinq périodes durant lesquelles différentes
limitations de vitesse étaient en vigueur, on constate une corrélation
statistique significative entre les vitesses moyennes et les taux de victimes
daccidents enregistrés, de 1989 à 1995, sur le tronçon en question. Si lon
prolongeait jusquà fin 1996 la réglementation limitant la vitesse à 120 km/h
(80 km/h pour les camions), le nombre des victimes daccidents augmenterait
sensiblement, comme lexpérience la démontré. Les conditions requises pour
abaisser la limitation générale de vitesse étant réunies, le DFJP délivre
lautorisation demandée.
En revanche, le Département estime quil serait disproportionné dabaisser la
vitesse à 80 km/h pendant la nuit. Comparativement à la limitation de vitesse à
100 km/h, la réduction du niveau sonore ne serait pas perceptible pour loreille
humaine. Quant aux restrictions de circulation qui simposent dans des cas
particuliers, la police a la possibilité de les ordonner sans devoir en référer
au DFJP.
11 juin 1996

DEPARTEMENT FEDERAL DE JUSTICE ET POLICE
Service d'information et de presse

Renseignements complémentaires:
Hans-Peter Bloch, Division principale de la circulation routière, Office
fédéral de la police, tél. 323 42 92