Encore 700 sans-emploi après les écoles de recrues du printemps 1996

Keywords :  Communiqué de presse, école de recrues, sans-emplois, printemps

(Ti) Encore 700 sans-emploi après les écoles de recrues du printemps 1996

(Ld) Le chômage reste encore, pour nombre de recrues et de cadres, un problème
aigu. Au terme des écoles de recrues de ce printemps 1996, quelque 700
militaires étaient toujours à la recherche d'un emploi. Du côté de
l'avancement, plus d'un quart des recrues seront convoquées pour une école de
sous-officiers (caporal).
3003 Berne, le 4 juin 1996

(Tx) Au début des écoles de recrues de ce printemps, un militaire sur cinq -
parmi les quelque 12'000 recrues et cadres - était sans emploi. Jusqu'au terme
de leur école, à la fin du mois de mai, un quart de ces sans-emploi ont trouvé
un travail. Et ils sont presque aussi nombreux ceux à avoir établi un premier
contact sérieux avec un employeur potentiel. Toujours parmi ces sans-emploi, un
quart se sont annoncés auprès d'une agence de travail. Environ 30% des recrues
et des cadres qui donc au début de leur formation militaire étaient sans
emploi, n'ont pas trouvé de travail à la fin de leur service. Cette statistique
des recrues et cadres sans-emploi est comparable à celle des écoles du
printemps 1995 : à savoir un effectif de quelque 700 militaires.

L'armée aide les recrues sans-emploi. Depuis 1993 déjà, dans chaque école de
recrues, ces militaires en difficulté peuvent s'annoncer auprès d'une personne
responsable : ils reçoivent un appui pour la recherche d'un travail, des
conseils pour la rédaction d'une offre d'emploi. Régulièrement aussi, des
séances d'information ont lieu en collaboration avec les Offices cantonaux du
travail et l'Office fédéral de l'industrie, des arts et métiers et du travail
(OFIAMT). Objectif de ces journées d'information : recenser les militaires
sans-emploi, un mois avant la fin de leur service et les rendre attentifs à
leurs possibilités comme aux procédures à suivre.

2'257 jeunes soldats, ou environ le 28% des recrues de ce printemps, seront
formés pour l'avancement au grade de caporal lors d'une prochaine école de
sous-officiers. Cet effectif est en augmentation d'environ 2% par rapport aux
deux années précédentes. D'autres propositions pour l'avancement ont été
distribuées lors de ces écoles du printemps 1996 : 114 pour chefs de cuisine,
181 pour sergents-majors, 146 pour fourriers, 516 pour chefs de section
(lieutenants), 21 pour quartiers-maîtres, 58 pour officiers des troupes de
transport et 4 pour secrétaires d'état-major.

En février 1996, 9'361 recrues sont entrées en service. Parmi elles, 1'294 ont
été licenciées en cours d'école dont 1'209 pour raisons médicales. Pour une
grande partie de ces derniers cas cependant, l'obligation de servir n'est pas
terminée: une fois leur problème médical résolu, ces recrues seront à nouveau
convoquées en service. Avec 13,8%, ce pourcentage des licenciements en cours
d'écoles est légèrement plus faible que ces deux dernières années (comparaison
faite sur les écoles de printemps).

Renseignements complémentaires : Jean-Luc Piller,
chef de l'information Forces terrestres, tél 031/324.25.12

chef de