Liquidation daérodromes militaires: Des études concernant la protectio

Keywords : Communiqé de presse, liquidation daérodromes militaires, études,
protection de la nature et du paysage, espaces vitaux naturels, Reichenbach,
Frutigen, Zweisimmen, St. Stephan, Saanen (BE), Münster, Ulrichen, Raron (VS),
Ambri (TI), Kägiswil (OW)

(Ti) Liquidation daérodromes militaires: Des études concernant la protection de
la nature et du paysage ont été établies

(Ld) Dans le cadre de la réforme Armée 95, le Département militaire fédéral a
décidé de cesser lactivité de laviation militaire sur 10 aérodromes situés en
zone de montagne. En collaboration avec lOffice fédéral de lenvironnement, des
forêts et du paysage, il a procédé à un inventaire concernant létat de la
nature sur les parcelles de ces aérodromes qui sont propriété de la
Confédération. Cette étude est maintenant publiée et peut être consultée.

(Tx) A loccasion de la réforme Armée 95, le Département militaire fédéral (DMF)
avait décidé de cesser lactivité de laviation militaire sur les 10 aérodromes
suivants: Reichenbach, Frutigen, Zweisimmen, St. Stephan et Saanen (BE),
Münster, Ulrichen et Raron (VS), ainsi quAmbri (TI) et Kägiswil (OW). Une
reconversion pour un usage civil est prévue en premier lieu.
	En collaboration avec lOffice fédéral de lenvironnement, des forêts et
du paysage (OFEFP), le DMF a procédé à un inventaire de létat de la nature sur
ces aéro-dromes. Au cours dune première étape, les zones dhabitat dignes de
protection et de conservation situées sur des terrains appartenant à la
Confédération ont fait lobjet dune étude particulière. Lenquête a révélé
quoutre les installations techniques, des zones dhabitat précieuses pour la
faune et la flore pouvaient être développées et conservées.

Les espaces vitaux naturels doivent être conservés
	Au cours dune seconde étape, un catalogue de mesures a été établi pour
les secteurs de six aérodromes. Celui-ci montre comment améliorer les
conditions naturelles pour les communautés de créatures vivantes. Les autorités
fédérales se sont fondées sur les principes ancrés dans la loi fédérale sur la
protection de la nature et du paysage. Les services techniques de la protection
de la nature des cantons dimplantation des aérodromes ont également collaboré à
la préparation des études.
	Les conclusions serviront de recommandation aux autorités cantonales,
régionales et communales qui planifient la reconversion des aérodromes pour un
usage civil. Le DMF, qui est propriétaire et administrateur de ces parcelles de
la Confédération, a adressé une lettre à ces autorités. Il a insisté sur le
fait quà loccasion de futures négociations portant sur une vente, il
accorderait son appui aux projets tenant compte de la conservation et de
laccroissement du patrimoine naturel.
	A lexception de laérodrome de Kägiswil, les études ont révélé partout
ailleurs la présence dun patrimoine naturel digne de protection. Selon la
situation géogra-phique de laérodrome, il sagit notamment de prairies sèches,
de zones humides, de cours deau, de peuplement des rives ou de zones
alluviales. Les espèces que lon rencontre habituellement aux environs des
pistes daviation sont des oiseaux qui nichent au sol (p.ex. le traquet des
prés), mais également des reptiles, des lièvres des champs et dautres petits
mammifères qui font ainsi de ces zones un terrain de chasse apprécié des
oiseaux de proie, tels que le faucon pèlerin.

Des mesures concrètes ont été proposées
	Des mesures concrètes ont été déjà proposées pour la mise en valeur des
espaces vitaux naturels, notamment pour les aérodromes de Saanen, de St.
Stephan, de Raron, dUlrichen, de Münster et dAmbri. A Raron, par exemple, des
variantes sont proposées pour recréer un bas-marais. A Ulrichen, il est
possible de créer des zo-nes humides et des plans deau comme lieux de repos
pour les oiseaux migrateurs.
	A Münster, des règlements dutilisation ont permis la création de zones
arboricoles alluviales et de prairies fidèles à létat naturel. Pour les
aérodromes dAmbri, de St. Stephan et de Saanen, la valeur naturelle peut être
accrue par lexploitation des prairies. Par ailleurs, des études concernant les
aérodromes de St. Stephan et Saanen présentent des possibilités de créer des
haies et des lisières de forêt échelonnées, ainsi que de rétablir le cours
naturel de rivières.
	Le DMF espère que ces mesures de conservation et daccroissement du
patrimoine naturel sur les aérodromes militaires abandonnés contribueront
utilement à la planification générale concernant lutilisation future de ces
secteurs.

Pour tout renseignement complémentaire: M. Robert Landtwing, chef de la
Division de laménagement, de lenvironnement et de la politique régionale du
Secrétariat général du 	DMF, tél. 031 / 324 50 09

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