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Canton
du Valais ; radical
Né le 19 janvier 1935 à Martigny
Vice-chancelier de 1981 à 1991
Fils d’un juge fédéral ; études de droit
à Lausanne ; licence en 1957 ; brevet de notaire et d’avocat
valaisan en 1959. De 1964 à 1980, cabinet d’avocat
à Martigny. De 1965 à 1980, membre, secrétaire,
puis président du groupe radical du Grand Conseil valaisan.
En 1980, entrée à la Chancellerie fédérale
comme chef de la section française des services linguistiques
centraux. Nommé vice-chancelier en 1981, et, en 1990, préposé
spécial intérimaire au traitement des documents établis
pour assurer la sécurité de l’État. |
La sixième
bataille électorale pour le poste de chancelier
Jamais encore l’éventail des candidatures au poste
de chancelier n’avait été si large. En 1991,
les radicaux soutiennent le vice-chancelier Couchepin, les démocrates-chrétiens
le vice-chancelier Achille Casanova. Les démocrates du centre
et le parti socialiste présentent chacun leur candidat (respectivement
Max Friedli et Kurt Nuspliger). Au sixième tour de scrutin,
François Couchepin est finalement élu successeur de
Walter Buser, face au candidat surprise Fritz Mühlemann (UDC)
présenté à la dernière minute.
L’artisan du développement
de l’informatisation
Deux révisions de la loi fédérale sur les droits
politiques, en 1994 et en 1996, réforment d’abord le
droit régissant l’élection du Conseil national
puis la législation sur le droit d’initiative et le
droit de vote. Les initiatives populaires doivent désormais
être soumises à la votation populaire dans les dix
mois qui suivent la fin des débats parlementaires. Après
l’échec d’un premier projet de révision
(votation populaire du 9 juin 1996), Couchepin réussit un
an plus tard à faire passer une réforme plus modeste
avec la loi sur l’organisation du gouvernement et de l’administration.
Sous son mandat, le préposé fédéral
à la protection des données est rattaché administrativement
à la Chancellerie fédérale, alors qu’il
dépendait du Département fédéral de
justice et police, et l'Office central fédéral des
imprimés et du matériel est transféré
de la Chancellerie fédérale au Département
fédéral des finances pour être fondu avec l’actuel
Office fédéral des constructions et de la logistique.
L’infrastructure informatique et les prestations de services
afférentes (possibilité d’interroger des banques
de données) sont peu à peu étoffées,
jusqu’à permettre la présentation de la Chancellerie
fédérale sur Internet : depuis 1999, le Recueil officiel
des lois fédérales, le Recueil systématique
du droit fédéral et la Feuille fédérale
sont consultables en ligne, tant en allemand, en français
qu’en italien. Par ailleurs, une commission de rédaction
plurilingue interne à l’administration est mise sur
pied pour la corédaction des textes de loi ; enfin, dans
le cadre de l’engagement de la communauté internationale
et de la Suisse en faveur de la pacification des Balkans, la Chancellerie
fédérale organise depuis 1996 les élections
de Mostar, de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo parmi les
requérants d’asile en Suisse.
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