Entrée en vigueur de la loi fédérale sur l’organisation de l’administration fédérale. Cette première loi globale d’organisation administrative est rendue nécessaire par l’accroissement continuel des tâches et la différenciation croissante de l’administration : au cours des quelque 70 années écoulées, le nombre d’employés de l’administration centrale (à l’exclusion des douanes, des PTT, des CFF et des autres régies) a passé de 80 à près de 3000.

De nombreux dossiers du Conseil fédéral sont délégués aux départements, ce qui fait que leur nombre diminue. La chancellerie n’est plus subordonnée au DPF mais toujours directement au président de la Confédération. Le chancelier doit devenir le « bras droit » du président et l’assister dans ses tâches. Cette valorisation formelle de la chancellerie n’entraîne toutefois aucun accroissement pratique de son importance. Elle joue bien plutôt le rôle d’une entité administrative sans influence politique.

La loi délègue à la Chancellerie fédérale l’organisation des élections et des votations fédérales ainsi que la réception des résultats et leur publication.
Les chefs de département se succèdent à la présidence de la Confédération.

Des extraits de la Feuille fédérale paraissent pour la première fois comme publication indépendante en italien. Démission du chancelier Schatzmann.

Le chancelier Adolf von Steiger, qui n’a été vice-chancelier que pendant quelques mois, et deux nouveaux vice-chanceliers forment la nouvelle équipe de la chancellerie, à point nommé pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions de la loi (1919) et du règlement (1920) relatifs à la chancellerie fédérale.

La loi fédérale du 28 juin 1919 concernant l’organisation de la chancellerie fédérale prévoit trois services : chancellerie et régistrature ; administration des imprimés ; intendance du matériel. Les Archives fédérales sont définitivement séparées de la chancellerie.

Traité de Versailles
Au Vorarlberg, des tentatives de rattachement à la Suisse restent sans succès