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1803-2003
Deux siècles de Chancellerie fédérale
Parcours à travers l'histoire de la Chancellerie fédérale

 À la Chancellerie fédérale  
1840 1842 1846   1847   1848   1849  
La Diète accorde au chancelier et au secrétaire d’État de la Confédération le droit d’être consultés, puisqu’ils sont les deux seuls garants de la continuité dans une institution dont le président change chaque année ; leur désignation tous les deux ans par la Diète excluant par ailleurs tout danger d’abus de pouvoir.

Le secrétaire d’État de la Confédération von Gonzenbach obtient des honoraires extraordinaires pour une publication relative aux relations commerciales franco-suisses. Ce travail rencontre un tel succès que von Gonzenbach est prié de consacrer un travail semblable aux relations commerciales avec les États allemands.

La liste des recès de 1803 à 1813, établie par AmRhyn, est présentée à la Diète sous forme imprimée.

Pour la première fois, la chancellerie est pourvue d’un règlement spécifique. Le chancelier et le secrétaire d’État y sont tous deux désignés comme chefs de la chancellerie (ce nivellement paraît refléter les préférences de von Gonzenbach) ; ces deux chefs ont en outre le droit d’engager sept employés supplémentaires au maximum, sans compter l’archiviste : un responsable de l’enregistrement, un chef de l’atelier lithographique, deux traducteurs et trois employés administratifs. Les deux chefs reçoivent par ailleurs le mandat d’abaisser les coûts, mais sans nuire à la bonne marche des affaires.
Après Zurich (en 1845), Berne se dote à son tour d’un gouvernement libéral.

Juillet : après que GE et SG se sont eux aussi dotés d’un gouvernement radical, von Gonzenbach, à la suite d’une manœuvre de la nouvelle majorité radicale à la Diète, n’est pas réélu secrétaire d’État. Il demande à être relevé immédiatement de ses fonctions, ce qui lui est accordé.

Octobre : le chancelier AmRhyn démissionne, arguant d’un conflit de conscience. Il en résulte une double vacance au moment même des troubles de la guerre du Sonderbund. Nommé en un premier temps secrétaire d’État, Schiess doit entrer en fonction immédiatement en novembre et assumer – à titre intérimaire pour commencer – la fonction de chancelier.

L’article 93 de la constitution fédérale du 12 septembre définit la Chancellerie fédérale et la fonction de chancelier de la Confédération (mais pas celle de vice-chancelier). Dans la mesure où la chancellerie n’est plus désormais le seul organe permanent, elle perd nécessairement de son importance. Le chancelier n’en reste pas moins un magistrat : à l’instar des conseillers fédéraux, il est élu par le Parlement.

Après la dissolution de la Diète, l’assemblée fédérale nouvellement élue se réunit en novembre à l’hôtel de ville de Berne. Le 16 novembre voit l’élection du premier Conseil fédéral et du président de la Confédération. Johann Ulrich Schiess est élu premier chancelier de la Confédération. La Ville de Berne doit fournir tous les locaux nécessaires, y compris l’appartement du chancelier et celui du vice-chancelier.

Jusqu’en 1857, le Parlement, le gouvernement et l’administration sont installés en divers lieux : le Conseil national à l’hôtel de ville de Berne (en cas de non-disponibilité des locaux, à l’ancien Casino) et le Conseil des États à l’hôtel de ville zum Äusseren Stand. Le Conseil fédéral et la Chancellerie fédérale résident à l’Erlacherhof, où se trouvent également les appartements du chancelier et du vice-chancelier.

La loi fédérale sur l’organisation du Conseil fédéral régit également la direction de la chancellerie. La chancellerie est administrativement subordonnée au Département fédéral de l'intérieur DFI.
Les archives reçoivent pour locaux deux pièces situées à la Gerechtigkeitsgasse.
Une ordonnance dispose qu’une feuille fédérale paraîtra chaque semaine en allemand et en français. Toutes les communications officielles importantes doivent y être imprimées. Il est possible de s’y abonner. Toute modeste que puisse paraître cette ordonnance, elle témoigne d’un changement considérable dans les mentalités : à l’époque de la Diète, sous la pression de l’étranger, les rares exemplaires des recès imprimés devaient être cachés au public (voir 1820 et 1830).


 En Suisse  
1841/43 1844 1844/45 1845 1847   1848      
Affaire des couvents en Argovie
Les jésuites sont appelés à Lucerne
Expéditions de francs-tireurs
Formation du Sonderbund (alliance des cantons catholiques UR, SZ, OW, NW, LU, ZG, FR, VS)
La guerre du Sonderbund se termine par la victoire de l’armée placée sous le commandement du général Dufour qui a fait preuve de modération ; après cette victoire des radicaux, le Sonderbund est dissout par la force et les jésuites sont expulsés de Suisse

La Diète élabore à Berne une nouvelle constitution fédérale acceptée en septembre par la majorité des cantons ; la Suisse devient un État fédéral ; c’est à Berne que siègent désormais les autorités de la Confédération

Constitution fédérale 1848

 Dans le monde  
        1847   1848      
Le mouvement d’unification de l’Italie (« Risorgimento ») s’exprime par un soulèvement dans les États pontificaux
Révolutions en Europe (journées de février et insurrections de juin en France, révolution de mars en Allemagne et en Autriche, Hongrie, Italie)
Journées de février à Paris