Conférence mondiale sur le racisme

Information du porte-parole du Conseil fédéral

Le président de la Confédération, M.Moritz Leuenberger, a reçu du président de la République sud-africaine, M.Mbeki, une invitation officielle à la Conférence mondiale sur le racisme. Des chefs d’Etat d’autres pays ont également été invités.

Vu l’importance du thème de la conférence, M.Leuenberger a aussitôt étudié la possibilité d’y représenter la Suisse, mais cela s’est avéré impossible pour des raisons d’emploi du temps. Le haut-commissaire de l’ONU, Mme Robinson, et M. Mbeki, à qui M. Leuenberger a communiqué sa décision dès avant les vacances d’été, ont réagi avec compréhension.

La plupart des pays européens seront représentés à Durban par des ministres ou des secrétaires d’Etat. La nomination de Mme Kaufmann, qui aura le titre de secrétaire d’Etat pour la durée de la Conférence sur le racisme, est une suite logique des travaux de préparation de la conférence. Mme Kaufmann était en effet à la tête de la délégation à la Conférence préparatoire européenne de Strasbourg. En outre, le secrétariat de la Commission fédérale contre le racisme est rattaché au Secrétariat général du DFI. Si le DFAE traite des conséquences en droit international de la Conférence mondiale sur le racisme et de la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, la mise en œuvre des résultats de la conférence sur le plan national relève, au DFI, du secrétariat de la Commission contre le racisme et du service pour la lutte contre le racisme.

Pourquoi pas M. Deiss ou Mme Dreifuss?

La désignation de Mme Kaufmann correspond à la pratique courante selon laquelle, en cas d’indisponibilité des conseillers fédéraux, de hauts fonctionnaires des secrétariats généraux ou des offices représentent la Suisse avec le titre de secrétaire d’Etat.

Le porte-parole du Conseil fédéral

Achille Casanova

Berne, 22 août 2001