|
Canton
de Zoug ; radicale
Née le 16 août 1948 à Baar
Fille d’un négociant ; collège à Ingenbohl
et à Zoug ; études (psychologie, sociologie, philosophie
et ethnologie) à Berne et à Uppsala (Suède)
; licence ès lettres en 1971 ; de 1973 à 1975, études
de sciences politiques à Genève ; 1976/77, études
post-grade en aménagement du territoire à l’EPFZ
; titre d’ingénieur en aménagement du territoire
EPD EPF. Durant ses études, effectue des traductions pour
l’Organisation mondiale du travail (OMT) à Genève
(de 1973 à 1975), puis travaille à l'Office de l’aménagement
du territoire du canton de Zoug. De 1978 à 1981, collaboratrice
du secrétaire général de l’Assemblée
fédérale ; en 1981, directrice du secrétariat
du Conseil des États ; elle dirige en outre le service scientifique
de l’Assemblée fédérale à partir
de 1989. De 1992 à 1999, secrétaire générale
de l’Assemblée fédérale. |
La septième
bataille électorale pour le poste de chancelier : la première
chancelière de la Confédération
Le 15 décembre 1999, l’élection du chancelier
exige de nouveau plusieurs tours de scrutin. Au quatrième
tour, la radicale Annemarie Huber-Hotz l’emporte sur le vice-chancelier
Achille Casanova (PDC). Annemarie Huber-Hotz devient ainsi la première
femme élue au poste de chancelier de la Confédération.
En 2000, elle réorganise la Chancellerie fédérale
qu’elle divise en quatre domaines de direction (Conseil
fédéral,
planification et stratégie, information et communication,
services internes). À la demande du Parlement, cette réorganisation
est l’occasion de créer un poste de porte-parole
du Conseil fédéral qui doit être confié
à l’un des membres de la direction de la chancellerie
(chancelière ou chancelier, vice-chancelière ou
vice-chancelier). Cette nouvelle fonction est attribuée
au vice-chancelier Achille Casanova. Sous la direction de la
vice-chancelière
Hanna Muralt Müller, un grand chantier était en cours pour
mettre sur pied un guichet administratif électronique
(www.ch.ch). Parallèlement, l’informatisation
de la Chancellerie fédérale se poursuit.
La législation fédérale sur les droits politiques
a été adaptée à la nouvelle Constitution
en 2002 et la reconnaissance constitutionnelle des partis politiques
a entraîné l’introduction d’un registre
des partis, où ceux-ci peuvent se faire enregistrer s’ils
le désirent. Dans le même temps, on a créé
les bases légales des projets pilotes du vote électronique
: au terme des longs travaux préparatoires nécessaires,
les électeurs du 21e siècle pourront arrêter
et exprimer leur choix politique et de l’exprimer conformément
à leurs expériences et à leurs besoins.
|